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Dossier de la Rédaction

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Malentendu sur le recensement sur l'emprise de l'autoroute Yaoundé-Nsimalen

Une réunion de concertation sur les préoccupations des riverains tenue lundi dernier à Yaoundé.

« Nous ne sommes pas contre la construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Tout ce que nous demandons aux autorités, c’est de nous tenir informés de l’évolution du projet ». C’est en ces termes que s’exprimait Joseph Ngba, patriarche, lundi dernier à l’occasion d’une réunion de concertation sur le recensement et le recasement des riverains de Meyo et de Toutouli (arrondissement de Yaoundé 4e) affectés par la construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Au total, près de 200 personnes seraient concernées par les démolitions de leurs biens, d’après les estimations du patriarche. Mais, le marquage récent des murs d’environ 300 maisons a suscité les inquiétudes des riverains. « Des individus sans aucune identité sont venus, la semaine dernière, marquer des maisons, y compris celles éloignées de la route, d’une croix rouge, signe de démolition, sans explications. Alors  qu’au départ, seules 12 maisons étaient concernées par les destructions.

 A présent, on ne comprend toujours pas comment on en est passé à plus de 300 logements. Vu qu’on ne possède même pas le plan », s’indigne Belobo Guillaume, riverain. Et d’ajouter, « de plus, nous avons des tombes, des maisons et des champs. Tout un patrimoine qu’on ne peut abandonner ainsi ». Selon un autre riverain, l’emprise était comprise entre 10 mètres et 100 mètres, à présent elle s’étale sur trois hectares. « En somme, nous voulons faire entendre notre voix auprès du gouvernement afin qu’il prenne nos préoccupations en considération. Car, depuis que la construction de l’autoroute a été annoncée, le préfet est descendu  sur les lieux et nous a demandé de rester calmes. Mais nous sommes surpris par la tournure que prennent les événements. Il n’y a aucune communication entre les autorités et les riverains. Nous ne sommes informés de rien. », lance Joseph Ngba.

Joint mercredi par téléphone, le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, affirme que la commission de resencement qu’il préside n’est encore qu’au niveau de l’expertise. Cependant, une descente sur le terrain et une bonne information seront effectives le moment opportun. « On ne peut pas encore parler d’indemnisations ou de recensement. C’est un long processus. Pour l’heure, un tracé a été fait sur les lieux afin de matérialiser le boulevard et de recenser les biens des riverains. Une expertise des biens est assurément en cours, ainsi que la recherche d’un site pour le recasement des riverains », a indiqué le préfet.


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