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Dossier de la Rédaction

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Des ex-Séléka menacent en Centrafrique

 Des membres de l’ex-rébellion réclament les postes de Premier ministre ainsi que ceux de la Défense et de la Sécurité.

Ils seraient près de 1000 rebelles, prêts à fondre sur Sibut, si l’on en croit Younous Ayat, l’un des chefs de la Seleka qui ont tenu cette ville située à 180 km au nord de Bangui durant quelques jours avant de la libérer. Cet ancien lieutenant des Forces armées centrafricaines  affirme que leurs hommes sont éparpillés entre Sibut et Damara vers le sud, sur la route de Bangui, ainsi que vers Kaga Bandoro au nord, décrite comme une base arrière, rapporte Rfi. Il menace, avec d’autres chefs militaires de l’ex-rébellion qui tenaient Sibut de revenir si le poste de Premier ministre n'est pas remis à un Seleka, ainsi que les portefeuilles de la Défense et de la Sécurité. Ces hommes exigent aussi une intégration de leurs hommes au sein des forces armées, de la police et de la gendarmerie, contrairement à une partie du mouvement Seleka qui joue le jeu de la transition à Bangui. De quoi susciter des craintes au sein de la population de Sibut tout juste revenue de la brousse où elle a dû se réfugier pendant le siège et le pillage de la ville par les ex-rebelles. Ces derniers y étaient venus pour être cantonnés après des négociations avec la force africaine. Mais une fois sur les lieux, l’opération a échoué.

Ce nouveau développement survient ainsi une dizaine de jours après l’élection de la nouvelle présidente de transition, alors que les troubles semblent désormais se concentrer surtout dans  les provinces. Des violences qui s’observent également entre communautés. Au moins 75 personnes ont été tuées en une semaine dans des affrontements entre civils chrétiens et musulmans à Boda, située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bangui selon une source religieuse lundi dernier. La capitale n’est pas non plus pacifiée pour autant. Des tueries continuent d’y être enregistrées, tout comme des pillages visant les musulmans, et même des membres du gouvernement. Ceci, malgré l'appel lancé la veille par le coordonnateur général des anti-balaka, Edouard Patrice Ngaissona. Il avait dans un communiqué de presse, demandé aux siens de cesser toutes hostilités, leur faisant remarquer que le but ultime du mouvement était de délivrer le peuple centrafricain des griffes de Séléka. Ce qui, à ce jour, est un objectif atteint.

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