Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les saisies d'héroïne explosent à l'aéroport de Douala

Ce mercredi 5 février, 4 kg d’héroïne ont été saisis à l’aéroport international de Douala, dans les bagages d’un ressortissant nigérian. Valeur du colis, conditionné en deux paquets, 120 millions de francs.

 Le 17 janvier dernier, une Indonésienne se faisait prendre au même endroit avec près de six kilos de cette drogue. La cargaison, dans son cas, valait quelque 190 millions de nos francs. Le 17 décembre et le 27 novembre 2013, toujours à l’aéroport international de Douala, deux autres passeurs étaient pris. Respectivement, un Nigérian qui venait de Bujumbura (Burundi), et un Camerounais en provenance de Tanzanie. Ce dernier se coltinait pas moins de 7kg de la fameuse poudre, évalués à 210 millions de francs. Cette énumération est éloquente à plus d’un titre. Douala a manifestement été ciblée par les trafiquants, pour servir, au moins, de point de passage.

« C’est une préoccupation réelle et tous les services de sécurité de la place aéroportuaire planchent sur la récurrence du phénomène », explique un officier des forces de l’ordre à CT. Il ajoute : « Par le passé, il y avait des prises mais pas avec la même fréquence. Ce que nous voyons maintenant est alarmant ». A ce qu’il semble, les trafiquants cherchent « des plaques tournantes, des zones de transit. En Afrique centrale, ils ont choisi Douala, en raison de son trafic », ajoute une source, sans mauvais jeu de mots. La capitale économique sert de point de départ pour d’autres destinations.

Selon des informations données par la douane, certains trafiquants sont pris alors qu’ils entrent au pays avec de la drogue (cas du Camerounais arrêté avec les 7kg en novembre dernier), et d’autres pendant qu’ils veulent l’emporter (cas de l’Indonésienne). « Cette drogue est surtout consommée en Asie », croit savoir l’officier susmentionné. Qui est bien obligé de reconnaître que si des gens veulent sortir du pays avec de l’héroïne, c’est qu’elle a d’abord pu entrer… D’où la préoccupation des services de sécurité, qui mèneraient actuellement investigations et « analyses poussées pour comprendre le pourquoi et le comment du phénomène. »

En attendant, ils ont déjà compris le mode opératoire des passeurs. Notamment la technique du double-fond dans les valises. La drogue, bien emballée, est scotchée dans les parois de la malle, qui sont recousues. Mais les dispositifs installés à l’aéroport, couplés aux formations dispensées aux différents personnels en charge des contrôles, donnent les résultats que l’on sait.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière