Par leur engagement sous les drapeaux, les jeunes n’ont jamais cessé de manifester leur attachement à la protection de la patrie.
Le 31 décembre 2013, les soldats de 2e classe Nembo Leviticus Nembo et Edouard Simo, en service au 11e bataillon d’appui de nos forces de défense à Bertoua, trouvaient la mort au cours d’une opération de sécurisation du territoire national dans la petite localité d’Oundjiki, arrondissement de Ketté dans le département de la Kadey. Cette petite localité de la région de l’Est, en proie ce jour-là à une attaque d’assaillants lourdement armés venus de la République Centrafricaine (RCA) voisine, fut défendue par nos vaillants soldats parmi lesquels les deux cités plus haut qui y ont laissé leurs vies. Aujourd’hui, et comme par le passé, ils sont nombreux les jeunes qui s’engagent sous les drapeaux pour servir le Cameroun. L’engouement manifesté par ceux-ci à chaque concours de recrutement au sein des forces de défense ou des unités d’élite est là pour le démontrer. La dernière histoire en date est le report de la date-limite de dépôt des dossiers de recrutement de près de 5 000 jeunes pour le compte des armées et de la gendarmerie nationale. La rigueur de la formation ou les risques que présente le métier ne semble pas les décourager.
Cet engagement est d’autant plus apprécié aujourd’hui que le Cameroun est la cible de nombreuses menaces à ses différentes frontières, en raison de l’instabilité qui règne chez certains de ses voisins. S’il convient de relever que le Cameroun n’est pas un Etat belliciste, la défense de son intégrité territoriale a toujours constitué une source de préoccupations permanentes de la part des pouvoirs publics. Et les jeunes ont toujours occupé une place importante dans cette bataille pour la défense de la patrie. Le Cameroun le leur a toujours d’ailleurs bien rendu. Ce fut encore le cas le 24 janvier dernier, avec la cérémonie de levée de corps des deux jeunes soldats cités plus haut. Une cérémonie présidée ce jour-là, au nom du président de la République, chef des armées, par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o. Décorés de la médaille de la vaillance, ils furent également promus au grade supérieur à titre posthume.
