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Dossier de la Rédaction

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L’éducation civique en bonne place dans les programmes scolaires

Depuis 2005, l’éducation à la citoyenneté prend une large place dans la formation des élèves.

 Entre la leçon de mathématiques, la séance d’éducation physique et sportive et un cours d’histoire que l’on dispense dans les écoles camerounaises, y a-t-il un lien, un but fondamental ? Pour les pouvoirs publics, la réponse est oui, sans ambages. L’éducation au Cameroun est d’abord une affaire de construction d’un être moral au service de la communauté. Le premier alinéa de l’article 5 de la loi d’orientation dans ce domaine indique bien qu’au titre de sa mission générale, l'éducation a, entre autres, pour objectifs : « la formation de citoyens enracinés dans leur culture, mais ouverts au monde et respectueux de l'intérêt général et du bien commun ».

Certes, l’éducation à la citoyenneté comme on appelle aujourd’hui les cours de morale, auxquels a succédé l’instruction civique n’a pas le plus fort coefficient de toutes les matières inscrites au programme des écoles primaires et secondaires. Mais, dans le parcours scolaire du jeune camerounais, la mutation vers l’éducation à la citoyenneté, après les Etats généraux de l’éducation de 1995, marque le souci d’accompagner l’apprenant tout au long de son séjour à l’école pour en faire un « citoyen responsable ».

Pratiquement, l’orientation du programme d’éducation citoyenne est guidée par deux objectifs. A la fin du premier cycle, indique l’arrêté ministériel consacré à cet enseignement, l’élève doit avoir développé « des aptitudes positives au sein de sa famille et dans son environnement social ». En l’aidant à s’intégrer à la vie administrative, institutionnelle et économique du pays, le programme espère également faire de l’apprenant qui achève le premier segment du secondaire, une jeune personne consciente autant de ses droits que de ses devoirs et qui agit en conséquence. Au-delà, après le baccalauréat, c’est plutôt la capacité à juger les événements de la vie politique nationale et étrangère et la compréhension partagée des idéaux de solidarité et de paix qui devront être assimilés.

C’est dire, analyse Michel Biock, inspecteur général de pédagogie chargé des sciences humaines, que l’éducation à la citoyenneté parie sur l’insertion harmonieuse des jeunes dans la société camerounaise. 


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