Le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs a exhorté les secteurs public et privé à travailler en synergie jeudi à Yaoundé.
L’amélioration de l’offre touristique et la promotion des produits innovants dans le secteur sont devenues une nécessité pour le ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintoul). Et pour y arriver, les secteurs public et privé doivent avoir les mêmes objectifs et méthodes de travail afin que le secteur aboutisse à une industrie touristique et des loisirs plus compétitive, a expliqué le ministre d’Etat, Bello Bouba Maïgari. Selon lui, « cette nécessité est d’autant plus criarde que notre pays dispose d’un potentiel que nous envient régulièrement de nombreuses destinations concurrentes. Il nous suffit d’un peu plus de créativité et d’ingéniosité pour y arriver ». C’était à l’occasion de la concertation des responsables des services centraux et déconcentrés du Mintoul qui s’est tenue hier à Yaoundé. A cette rencontre, le secteur privé a répondu présent pour la première fois. Au cours de cette concertation, Bello Bouba Maïgari a exhorté les différentes parties à s’approprier les outils et les instruments nécessaires à la réalisation de nouvelles performances. Le thème de la rencontre était : « mobilisation, amélioration de l’offre et performances au service de la consolidation de la destination Cameroun ». Selon le ministre d’Etat, « les services de l’Etat et le secteur privé doivent être sur la même longueur d’onde afin que les performances en tourisme et loisirs soient bonnes », a-t-il expliqué.
A cette rencontre, des exposés ont été énoncés sur l’assainissement du secteur touristique et des loisirs ; la régulation des contrôles de conformité des établissements ; la sécurité du touriste, l’amélioration de l’offre touristique, etc.
Bien que le problème de l’insécurité demeure dans certaines zones frontalières, à l’instar des deux enlèvements qui ont eu lieu, l’année dernière, dans le grand nord, Bello Bouba Maïgari a manifesté le souhait de voir « le secteur tourisme et loisirs plus organisé afin de préserver l’honorabilité, la sécurité et aussi, de rassurer tous ceux qui ont toujours aimé notre pays ». Avant la concertation d’hier, les journées de lundi et mardi ont été consacrées à la validation des référentiels de formation en tourisme, hôtellerie et loisirs. Ainsi, la nécessité d’avoir des pré-requis pour le métier tant pour l’agent d’accueil que pour l’apprenant ; l’exigence de stage durant la formation ; la prise en compte de l’environnement culturel camerounais ainsi que le développement des partenariats public-privé et public-public dans le domaine de la formation, sont entre autres référentiels qui ont été validés par les experts.
