L’ambassadrice de France Christine Robichon en visite dans la ville la semaine dernière.

La visite de travail de S.E Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun, effectuée à la Communauté urbaine de Douala (Cud), le 5 février 2014, rentre dans le cadre du renforcement des liens entre Douala et la Coopération française. Aussi, Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Cud se réjouit de la « remarquable contribution de la France, à la régénération de la ville de Douala ». Sur le plan institutionnel, dans le cadre du Programme d’amélioration de gestion, du Programme-cadre d’entretien des voiries et du Programme-cadre d’investissement sur la ville de Douala, la France a fortement contribué à de nombreux projets.

Il s’agit notamment du Projet d’Infrastructures de Douala (52 milliards de F), la Convention Ppte (60 milliards), la convention du premier contrat de Désendettement/Développement (58,5 milliards). Ainsi, cette coopération s’est matérialisée par l’élaboration de documents de planification urbaine et des infrastructures tels que : le Plan directeur d’urbanisme, le Plan d’occupation des sols, la Stratégie de développement de la ville de Douala et de son aire métropolitaine, la réaménagement de l’avenue de l’Indépendance, la liaison Place Leclerc-Boulevard de la République-Carrefour deux églises, la réhabilitation de l’Avenue Roger Milla-Place des Douches municipales, etc. « Au titre du premier C2D, du 2e C2D, des prêts directs au gouvernement et de la coopération décentralisée, ce sont déjà près de 350 milliards F qui sont mobilisés en faveur de la ville de Douala », déclare Fritz Ntonè Ntonè.

Pour 2011-2016, de nouveaux engagements financiers ont été consentis, concernant la construction du 2e pont sur le Wouri (100 milliards), les accès Est et Ouest de la ville (67 milliards) et le projet de drainage des eaux pluviales, « le plus important projet octroyé à une ville en Afrique au Sud du Sahara » avec un montant de plus de 109 milliards de F, selon Jean Yango, directeur de la planification et du développement durable à la Cud.

En perspective, la coopération française à Douala pourrait selon la Cud, concerner des appuis à la réhabilitation des équipements marchands, à l’amélioration à la mobilité et des systèmes de transport urbain et à l’assainissement pluvial. Par la suite, Christine Robichon, qui se félicite de ces projets qui ont globalement amélioré le bien-être des populations, s’est rendue sur le terrain, afin de visiter quelques réalisations du C2D et chantiers, financés par la Coopération française.