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Dossier de la Rédaction

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Guerre ouverte à l’impunité en Centrafrique

Guerre ouverte à l'impunitéLa poursuite et la condamnation des auteurs de violences désormais au centre des préoccupations.

C’est une véritable bourrasque contre l’impunité qui semble s’être déclenchée en Centrafrique. Lundi dernier, le Conseil national de Transition (Cnt) a demandé l'ouverture d'une enquête en vue de « l'arrestation des auteurs et complices » de tous les « cas d'assassinats, de pillages, de lynchages, de viols et de vols ».

Une exigence formulée au lendemain de l’assassinat de l’un des membres de cette assemblée provisoire. Dimanche, en effet, le parlementaire Jean-Emmanuel Ndjaraoua, qui avait déjà perdu deux enfants dans la crise deux semaines auparavant, a été tué sur sa moto par des hommes armés à proximité de son domicile, selon la chaîne radio centrafricaine Ndeke Luka. Samedi, le parlementaire avait affirmé lors d’une réunion suscitée par une attaque manquée chez un autre membre du Cnt, qu’il était temps qu’on puisse mettre fin à l’impunité dans le pays. 

Comme ce membre décédé du Cnt, plusieurs personnalités et entités de la Centrafrique, et de la communauté internationale, ont appelé à la fin de l’impunité dans le pays, ces dernières semaines. Vendredi, la Cour pénale internationale (Cpi) a ouvert un « examen préliminaire », préalable à une enquête sur les crimes « graves » commis dans le pays. Une procédure judiciaire qui sonne comme un début de réponse à toutes ces sollicitations. Laquelle procédure pourrait viser également les nombreux auteurs du lynchage, il y a une semaine, d’un homme soupçonné d’être un ex-rebelle de la Séléka ; tout comme les responsables des onze autres meurtres perpétrés à Bangui le week-end dernier, ainsi que les dix membres de la milice «anti-balaka » qui ont investi le domicile de l’ancien ministre de la Justice, Arsène Séndé, et poignardé son frère cadet tout en égorgeant le neveu de ce dernier.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a échangé lundi avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur la possibilité d’augmenter le nombre de soldats africains et européens en Centrafrique. Ces soldats sont pour l’heure au nombre de 7100 dans ce pays, dont 5 400 Africains et 1600 Français. L’Onu estime à 10 000 le nombre d’éléments nécessaires à une force pour stabiliser ce vaste pays de presque 623 000 km² de superficie.Guerre ouverte à l'impunité en centrafrique

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