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Dossier de la Rédaction

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Tout un monde d’opportunités !

Parmi les poncifs les plus éculés et les plus caricaturaux, sur le Cameroun, celui de l’immobilisme supposé des pouvoirs publics, qui imprimerait à l’Etat le rythme d’un long fleuve tranquille, sans aspérités, sans innovation majeure, mais aussi sans ambition, et qui sait, sans vision. Un immobilisme qui nous vaudrait la paix, tout en privant la jeunesse scolarisée de perspectives d’avenir et d’emploi, en même temps qu’elle jetterait en déshérence les plus défavorisés des jeunes. Mais la caricature poussée à l’extrême prend allègrement des libertés avec la réalité, c’est connu.

Le message du président de la République à ses jeunes compatriotes à la veille de la fête de la jeunesse remet fort justement les choses à leur place. Il démontre l’inanité de la théorie de l’immobilisme et l’arrogante condescendance du regard que certains « analystes » posent sur le Cameroun. Un regard fortement biaisé. Les faits et les statistiques que déroule le chef de l’Etat sur le sujet sont en tout cas implacables. Une économie en développement qui sait créer 225 000 emplois en un an est bien dans une dynamique de mouvement et de progrès. Bien sûr, ce chiffre est celui que rend possible une croissance économique légèrement en dessous de 5 %, mais la pression du chef de l’Etat sur le gouvernement de la République pour travailler à une croissance économique à deux chiffres, et la prise de conscience par ce même gouvernement de la nécessité d’être plus performant, les grands travaux d’infrastructure en cours, ouvrent un champ plus large de possibilités et suscitent un nouvel espoir.

Oui, les jeunes Camerounais ont le devoir d’espérer. Il n’est pas anodin que le discours présidentiel aborde largement l’épineuse question de l’emploi, qui demeure un aiguillon permanent pour les pouvoirs publics. De la ville à la campagne, les jeunes – et les moins jeunes – n’ont en effet qu’un mot à la bouche : l’emploi. Paul Biya montre qu’il est en phase avec les attentes de ses jeunes compatriotes, qu’il travaille à ce que leurs rêves ne se transforment pas en espoirs brisés. De fait, la situation est critique : le nombre de diplômés de l’enseignement secondaire et universitaire explose, et les jeunes non diplômés aspirent eux-mêmes à une insertion professionnelle. Dans un contexte où la croissance économique, plus lente que prévu, ne crée pas autant d’emplois que souhaité, l’offre d’emplois peut paraître inférieure à la demande. Mais qu’on se le dise : c’est également le cas dans tous les pays du monde.

Il n’empêche ! Cette offre est bien réelle. Il appartient aux jeunes de se ceindre les reins pour conquérir les milliers d’emplois disponibles dès aujourd’hui. Car paradoxalement, l’on constate une forme d’attentisme chez les jeunes demandeurs d’emplois, mâtinée d’impatience et de défaitisme. On ne dira jamais assez que la conquête d’un emploi est une démarche individuelle, volontariste, méthodique. Il faut croire en soi-même et à son potentiel, valoriser ses atouts, savoir flairer les opportunités. Par-dessus tout il leur faut de l’audace et de la patience. De l’audace pour oser choisir certains créneaux jugés peu flatteurs, et pourquoi pas pour tenter l’auto-emploi. De la patience, simplement pour apprendre à attendre : Rome ne s’est pas fait en un jour !

Pour les observateurs, le message du chef de l’Etat aux jeunes peut être perçu comme un grand souffle d’espoir. Il révèle une réalité porteuse d’opportunités, tout en dessinant des perspectives encore plus prometteuses. Même les jeunes victimes de la déperdition scolaire peuvent y trouver de nombreuses raisons de croire en l’avenir, au regard des performances des nombreuses structures d’encadrement et d’insertion professionnelle érigées par l’Etat, et destinées à leur prodiguer une formation plus pointue.

Afin de ne pas en faire des laissés-pour-compte, le président de la République enjoint le gouvernement d’aller plus loin dans la prise en mains des jeunes du secteur informel, en les organisant de manière à en optimiser le fonctionnement. A l’instar de ce qui est à l’œuvre avec les mototaxis.

Que retenir en définitive ? Que pour les jeunes, l’heure n’est ni au découragement, ni au pessimisme. C’est vrai, la course à l’emploi est comme une porte étroite, dont la clé est l’endurance et la détermination. Il faut se mettre en capacité, dès lors, de saisir les opportunités offertes. Par-dessus tout il faut regarder l’avenir avec confiance, convaincus que le président et les Camerounais de bonne volonté s’attèlent à construire cette société d’abondance qui rend possible tous leurs rêves.

 

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