Un atelier relatif à ce secteur tenu mercredi à Yaoundé vise des issues pour améliorer leur quotidien.

 « Les coopératives agricoles contribuent à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique du pays », a expliqué le ministre délégué, chargé du Développement rural, auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Clémentine Ananga Messina mercredi à Yaoundé. C’était à l’occasion de la cérémonie de restitution de l’état des lieux des groupes de femmes et de jeunes impliqués dans la production du maïs, du manioc et du poulet de chair autour des métropoles Yaoundé et Douala. Il s’agit d’une étude qui a été réalisée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avec l’appui de la FAO. Au cours de cette étude, il a été démontré que les petits agriculteurs, les Gics des femmes et des jeunes ne tirent pas profit de leur dur labeur en raison d’un manque de structuration efficace. C’est pourquoi « ces différents groupes doivent migrer vers des coopératives mieux organisées pour un rendement efficace et profitable. Car, à partir des coopératives, les femmes et les jeunes pourront mieux commercialiser leur production, gagner plus d’argent et produire plus », a confié Clémentine Ananga Messina. D’ailleurs, un programme d’accompagnement d’une valeur de 175 millions de F va être mis en place  pour renforcer les capacités organisationnelles de ces groupes. Le but étant de favoriser la disponibilité des produits et leur accès sur les étals. Ceci, à travers les différentes chaînes de valeurs  que sont la production, la conservation, la transformation et la commercialisation.