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Dossier de la Rédaction

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Premiers logements sociaux habitables en juind’Olembé

En visitant le chantier jeudi, le Minhdu a néanmoins exprimé son mécontentement à cause du retard qu’accusent certains travaux.

Lors de la réunion d’évaluation de la visite des chantiers tenue à la Base vie de l’entreprise chinoise exécutant l’un des volets du Programme gouvernemental de construction des logements sociaux à Olembé, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a employé à la fois les mots doux et les mots durs. Commençons par les mots doux. Jean Claude Mbwentchou se félicite du rythme de réalisation de la voie d’accès. Les travaux sont conduits par l’entreprise Razel qui a déjà posé un gigantesque dalot au-dessus duquel passeront les quatre voies de la route qui enjambera les rails. Ladite voie d’accès débouchera sur l’axe lourd Yaoundé-Bafoussam. Le Minhdu exprime également son satisfecit sur le rythme des travaux de construction de 640 logements par la société franco-suisse, Coffor Cemac Sa. Il n’a pas caché son émerveillement à la vue des bâtiments réalisés par une entreprise chinoise. Voilà pour les bons points.

Les mauvais points ont été  décernés aux PME camerounaises défaillantes. Elles ont remporté des marchés et sont incapables aujourd’hui de les exécuter. Le Minhdu a employé des mots durs à l’endroit de ces structures. Il a annoncé la résiliation des contrats avec trois d’entre-elles. La liste sera publiée dans les prochains jours. Le constat fait est cruel. Trois années après l’attribution de certains marchés, c’est presque le statu quo. Jean Claude Mbwentchou laisse entendre que l’heure est venue pour le maître d’ouvrage de tirer les leçons de cette inertie. Il invite toutes les entreprises présentes sur le site de cette nouvelle ville en chantier à accélérer les travaux pour que les premiers logements soient habitables en juin. Pour les finitions des premiers bâtiments témoins, le Minhdu a sollicité l’expertise du Génie militaire. Aux grands maux, les grands remèdes. Certains bâtiments sont déjà réquisitionnés. Pour ce qui est de la commercialisation, le Minhdu parle de la vente au comptant. Les prix oscillent entre 17 et 24 millions de F. Le Minhdu conduisait une forte délégation interministérielle qui comprenait outre les responsables des départements ministériels impliqués dans ce projet, les directeurs généraux de Camwater, Sic, Maetur, le préfet du Mfoundi et les responsables de la Communauté urbaine de Yaoundé. Impression d’ensemble. Jean Claude Mbwentchou n’est pas content. Et il l’a fait savoir.

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