La pose de la première pierre a eu lieu jeudi à Elat et à Ebolmedjom par le Minsanté.
Un air de fête jeudi dans deux villages de la Mefou-et-Afamba. Jean Marie Akono Ze, maire de l’arrondissement d’Awae se félicite de l’extension de la couverture sanitaire dans sa circonscription avec le lancement du chantier de construction du Centre de santé intégré d’Elat. Cette unité de prestation de soins facilitera aussi l’accès aux médicaments de qualité à ses administrés. À Ebolmedjom, la pose de la première pierre du Centre de santé a permis d’accueillir pour la première fois dans le village, un membre du gouvernement.
Ici et là, l’objectif est le même : rechercher le bien des populations à travers une bonne santé. Les centres de santé intégrés d’Elat et d’Ebolmedjom offrent une particularité. Il ne s’agira pas pour l’Etat de livrer les bâtiments seulement. Ils seront entièrement équipés. Des logements sont prévus pour le chef de centre et deux de ses collaborateurs pour rendre le personnel médical proche des malades. Il est également prévu des forages et un groupe électrogène pour chaque unité, afin de palier aux coupures d’eau et d’électricité. Pour gérer les déchets hospitaliers, chacune des unités sanitaires sera dotée d’un incinérateur.
Les deux chantiers sont évalués à 568,7 millions de Fcfa. Le financement est assuré à 87,8% par la Banque arabe pour le développement économique (Badea) et 12,2% par le budget d’investissement public. Dans le cadre de la coopération avec le Cameroun, la Badea a octroyé ces financements pour la construction de 10 centres de santé intégrés dans les régions du Centre et de l’Est. La maitrise d’œuvre sera assurée par la société SCET-Tunisie.
A Elat et à Ebolmedjom, c’est un soulagement pour les populations. Mais les besoins restent énormes, prévient Jean Marie Akono Ze. Dans son arrondissement par exemple, il déplore « l’abandon des travaux de finition de la morgue d’Awae ». Des efforts sont à faire pour préserver d’autres acquis, a-t-il insisté : « les Centres de santé intégrés de Mimbang et de Ngat bien que construits, manquent d’équipements et de personnels. Celui d’Oman est un chantier inachevé et abandonné à 35% de sa réalisation ».
