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Dossier de la Rédaction

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Au revoir « Monsieur Ndzinga » !

L’ancien chef du service Etranger de CT a entamé jeudi son dernier voyage à Yaoundé.

C’est donc vrai. Celui que nous appelions « Monsieur Ndzinga » est parti. La réalité est impitoyable et si difficile à admettre, même après avoir vu sa dépouille. Tous les amis et collègues de Ndzinga Amougou, journaliste principal hors échelle, ancien chef du service Etranger de CT, ont véritablement réalisé hier son décès. Une forte délégation de la Sopecam, conduite par le directeur général, Marie-Claire Nnana, est venue épauler la famille du défunt dans cette dure épreuve. C’est par la morgue militaire d’Ekounou à Yaoundé que cet homme à la blague facile, un brin taquin, a entamé son dernier voyage. Blagues et paroles insolites ne sont plus.

La douleur était bien présente, glissant sous forme de larmes sur les joues de la plupart des personnes présentes à sa levée de corps. Un service religieux, une prière, puis l’hommage de ses proches, et le cortège conduisant la dépouille de « Monsieur Ndzinga » s’est ébranlé vers la paroisse Saint Marc de Biyem-Assi pour la messe, non loin de son domicile. Une cérémonie sobre et pieuse, correspondant à la personnalité de cet homme sans problème. C’est le 2 février dernier que la nouvelle de son décès s’est répandue comme une onde de choc. Après un accident quelques jours plus tôt, il a été admis dans une clinique de Tsinga pour une intervention sur sa rotule touchée. Sorti de l’hôpital ce dimanche fatidique du 2 février, on croyait que tout allait mieux pour « Monsieur Ndzinga » quand quelques heures plus tard, il est victime d’un malaise. Coma, puis décès.

Une fois la réalité de sa disparition mesurée par ses collègues, les souvenirs les plus chaleureux sont remontés, ses blagues les plus cocasses ressassées, les derniers moments passés avec lui à CT rappelés. Sa dernière conférence de rédaction a été particulièrement animée. A CT, chacun a une expérience de fou rire à se rappeler avec Monsieur Ndzinga. Un mot revient en général : c’était un « blagueur ». Pas un homme à ne pas prendre au sérieux, mais quelqu’un de drôle, toujours prêt à dégainer une histoire hilarante. Une positive attitude souvent bienfaitrice pour cette profession si stressante de journaliste. Un homme fou de livres aussi. Les derniers hommages lui seront rendus ce samedi dans son village natal Angongo par Mbankomo.

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