La répétition générale du défilé militaire et civil et la visite de certains sites ont eu lieu dimanche sous la conduite de Joseph LE, directeur adjoint du Cabinet civil.
« C’est un défilé. Les gestes doivent être précis. Les défilants doivent avoir une attitude martiale …
On va faire un deuxième passage pour voir si tout le monde a bien compris ce que l’on atend de lui. » La sentence du général de corps d’armée, chef d’état-major des armées, était sans équivoque. René Claude Meka et toute la hiérarchie militaire n’étaient pas satisfaits du passage des troupes pour ce qui est de la partie militaire du défilé du Cinquantenaire de la Réunification à Buea. Le colonel Benedict Ayukegba, commandant du Bir pour le Nord-ouest et l’Ouest et commandant des troupes et ses hommes allaient reprendre l’exercice. Mais cette fois avec plus de bonheur, tant en ce qui concerne les alignements, le salut devant la tribune officielle que le pas. Ainsi, ce sont toutes les composantes de nos forces de défense, de la gendarmerie, de la police, de l’administration pénitentiaire et de la douane qui ont été retenues pour le défilé militaire. Soit environ 16 carrés. La répétition générale avait pour théâtre, la place des fêtes de Buea, à Bongo square, en présence du directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, Joseph LE, par ailleurs, vice-président du Comité national d’organisation des Cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification. Ce, en présence de nombreux membres du gouvernement impliqués dans l’organisation, de nombreux directeurs généraux et du gouverneur du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï.
A la répétition des hommes en tenue, a succédé celle des civils, avec comme innovation attendue ici, un carré de personnes nées en 1961, année de la Réunification. Comme réglés sur du papier à musique, les défilants ont pris exactement une heure. On y trouvait les tout petits du primaire, ceux du secondaire, les instituts de formation professionnelle, les universités et les partis politiques. Dans cette dernière vague, ils sont nombreux qui ont décidé de participer à cette fête. Outre le Rdpc, on retrouvera jeudi prochain le Sdf, l’Andp, l’Upc et bien d’autres. Une répétition générale du défilé militaire et civil qui a cédé la place à la visite de certains sites. Première escale, l’amphithéâtre en plein air de l’université de Buea qui a accueilli dans l’après-midi, le culte œcuménique. Puis le cap a été mis sur l’aéroport de Tiko, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Buea. L’équipe conduite par Joseph LE a ensuite visité le monument des Cinquantenaires, situé à quelques encablures des services du gouverneur de la région du Sud-Ouest. Le clou a été l’ultime réunion restreinte qui a mis un terme à ces répétitions.
Il faut indiquer que dans le cadre des manifestations de célébration du Cinquantenaire de la Réunification, certaines activités sont organisées de manière harmonisée et synchronisée par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique. Ces activités vont se dérouler sur l’ensemble des dix régions autour du thème « De la Réunification à l’émergence, bâtissons dans l’unité et la concorde nationales, un Cameroun prospère. La principale activité de ce jour est le colloque international qui se tient au campus de l’Université de Buea sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang.
