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Ndzinga Amougou: en terre, Basile…

Enterrement de Ndzinga Basile AmougouLes membres de la famille du journaliste de CT, ainsi que ses collègues, lui ont rendu hommage samedi dernier à Angongo, son village natal.

On tient les paris. Monsieur Ndzinga aurait-il pleuré ou ri en voyant ses collègues de la Sopecam se trémousser au rythme de l’Essani ? L’homme plein d’humour qu’il était, serait sans doute parti dans un fou rire. Mais samedi dernier, dans le village d’Angongo, dans le département de la  Mefou-et-Akono, l’heure était plus à pleurer qu’à rire. Car, tous les proches et les collègues de Ndzinga Amougou sont venus lui rendre un dernier hommage. Dans une introduction pleine d’émotions, le neveu de Monsieur Ndzinga, maître de cérémonie, a rappelé les vœux de la famille pour ce qui est du déroulement des obsèques. « Ndzinga était un homme sans problème, que son enterrement se passe également comme il a vécu, c’est-à-dire sans problème », a-t-il déclaré. Répondant à cette volonté, c’est donc une cérémonie riche en anecdotes, souvenirs et témoignages révélateurs à laquelle on a assisté. C’est à Angongo, où il venait régulièrement se ressourcer et rendre visite à sa chère Maman Akamse, que le journaliste principal hors échelle reposera désormais.

Tous connaissaient le journaliste blagueur, cultivé, passionné et curieux, mais samedi dernier, ses proches ont pu découvrir l’homme pluriculturel que Ndzinga Amougou était. Notamment sur le plan familial. Oui, il avait des frères et sœurs originaires de Dschang, dans l’Ouest. Une forte communauté venue de cette partie du pays a fait le déplacement, donnant aux obsèques une couleur particulière. Les témoignages ont dépeint un grand frère charitable, soucieux de l’avenir de ses cadets et qui se battait pour chacun ait au moins le baccalauréat. Martin Badjang Ba Nken directeur de la rédaction de CT, représentant du directeur général, a fait part du désarroi qui frappe ses collègues depuis sa disparition. « Ndzinga a cassé sa plume étincelante au moment où nous nous y attendions le moins. Il s’en va à 63 ans, en emportant son érudition. Il nous manque, il manque déjà à nos lecteurs », a-t-il révélé.

Des expressions marquantes sont restées gravées dans les mémoires : « Dispensateur de la bonne humeur, de la joie », « Un sens inné du partage » « Homme pugnace, volontaire aimable et chaleureux »… La tradition, très présente durant les obsèques, a elle aussi soulevé son flot d’émotions. On s’est laissé aller aux larmes en voyant les deux du défunt dont le successeur désigné, parader main dans la main. Le cliché rappelait l’homme sociable qu’était leur père. Le volet spirituel s’est accordé à la tradition, suivant, comme toutes les articulations de ces obsèques, le fil de l’émotion. L’Abbé Ambroise Mvié, curé de la paroisse de Tikong, est revenu sur les qualités de Ndzinga Amougou lors de son oraison funèbre. Est-il seulement possible de décrire Monsieur Ndzinga en quelques heures ? Non, certes, mais les témoignages de son frère, de collègues et amis qui ont vu ses premiers pas à CT, ont donné une large vision de l’homme, du père, du chrétien, du journaliste. En fin d’après-midi, la terre s’est refermée sur Ndzinga Amougou. Le « duc d’Angongo », « l’homme de Copenhague », « le Roi Christophe » est parti, définitivement. Le passionné du journalisme est entré à CT en 75, un an après la création du journal. Il sera le grand absent à la célébration du 40e anniversaire. Au revoir, Monsieur Ndzinga.Enterrement de Ndzinga Basile Amougou

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