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Dossier de la Rédaction

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Une bourse des matières premières agricoles en gestation

Un protocole d’accord signé lundi à Yaoundé par le Mincommerce, l’Organisation internationale du cacao et Eleni.

Dans l’optique de créer un système de commercialisation ordonné, transparent et efficace des principales matières premières et autres produits vivriers au Cameroun, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a signé un protocole d’accord avec l’Organisation internationale du cacao (ICCO) et le cabinet Eleni Mauritius lundi à Yaoundé. Il est question de réaliser une étude de faisabilité en vue de la création d’une bourse de matières premières au Cameroun dénommée « Cameroon Commodity Exchange ». A cette occasion, tous les acteurs impliqués dans la chaîne de production et de commercialisation des cultures de rente et vivrières sont unanimes : cet instrument novateur va permettre de stimuler la production. «  Avec cette bourse des matières premières, les producteurs seront assurés d’un débouché transparent avec des prix à la hauteur du jeu de l’offre et de la demande sur un marché. C’est un filon de sécurité pour le producteur », a déclaré le Mincommerce.

Selon Jean Marc Anga, directeur exécutif de l’ICCO, c’est une solution aux problèmes de système de commercialisation du cacao qui est inefficace et caractérisé par les ventes individuelles exposant les producteurs aux acheteurs véreux. « 70% du cacao issu des principaux pays producteurs africains que sont le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Nigéria est presque vendu dans les bourses de New York et de Londres », a-t-il indiqué. D’où l’importance de ce marché où pourront se retrouver  acheteurs et vendeurs. « Nous avons étudié le contexte du Cameroun à travers la production de ces différentes cultures. Nous avons estimé que le potentiel existe.  Il s’agit de faire que ce potentiel soit une réalité », a conclu Jean Marc Anga. Ainsi, le Cameroun, premier pays membre de l’ICCO à embrasser cette voie, devient  pionnier de la bourse dans ce domaine. Cette étude qui  sera menée par le consultant Eleni Mauritius, expert en la matière, va consister entre autres à collecter les données statistiques,  parcourir le pays afin de voir quelles sont les infrastructures existantes en termes d’entrepôts et examiner ce qu’il y a lieu de faire au niveau des télécommunications, élément essentiel dans l’information au niveau des prix. « Nous nous sommes fixé un objectif de six mois pour boucler cette étude », a rassuré Jean Marc Anga.

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