La marche  de la Réunification mardi a permis le brassage des populations dans la capitale.

Des jeunes de tous les âges, venant des sept arrondissements du département du Mfoundi. Des jeunes scolaires et extrascolaires, des adultes aussi. Ils convergent vers la place 2 000. Vers 9h30, le rendez-vous est honoré. La marche de la Réunification vient d’avoir lieu dans la ville de Yaoundé. Au rond-point de la primature, lieu de chute de tous les groupes, une prière œcuménique est dite pour implorer Dieu de fortifier l’unité nationale, un héritage à conserver jalousement, a suggéré l’officiant. L’hymne national qui  est ensuite exécuté est une autre forme d’adhésion à la commémoration. L’événement s’est déroulé en présence du gouverneur de la région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom.

Pour Richard Ipoulet, un conseiller municipal de Yaoundé IV, l’événement revêt une signification particulière. Pour ce marcheur qui appartient à la génération 60 (la génération des années de la Réunification), l’événement permet de faire revivre l’histoire, de rendre immortels les combattants de la Réunification, de mesurer le poids de l’héritage et de la responsabilité envers la nouvelle génération.

Il n’y a pas eu de discours. Pas de pancarte en dehors de celles où était inscrit l’objet de la marche. Juste des fanions portant le vert-rouge-jaune national. L’heure était vraiment à la commémoration et à la méditation. Pour Martin Locko Motassi, sous-prefet de Yaoundé IV, l’instant était également à la joie d’appartenir à un pays uni dans la diversité. Pour son collègue de Yaoundé VI, c’était aussi l’occasion d’assumer le destin national et de s’engager davantage pour le Cameroun où la différence sera davantage un atout et non un frein pour le bâtir.