Un grand défilé civil et militaire a mis un terme à une semaine d’activités jeudi à Ngaoundéré.
La semaine du Cinquantenaire de la Réunification s’est achevée jeudi dans toutes les localités de l’Adamaoua. A Ngaoundéré particulièrement, une grande parade à la dimension de l’évènement tant attendu s’est déroulée sans incident majeur à la place des fêtes de cette ville. Elle était présidée par Abakar Ahamat, gouverneur de la région de l’Adamaoua. Durant toute une semaine, il était question de commémorer ce jour historique, le 1er octobre 1961, jour où les parties du Cameroun (francophone et anglophone) séparées du fait de la colonisation de l'Angleterre et de la France, ont décidé de se réunifier. Une particularité à cette célébration, l’appropriation remarquable des jeunes de l’évènement.
Les élèves du primaire et du secondaire et les étudiants accompagnés de leurs encadreurs sans oublier les jeunes des multiples associations de la ville de Ngaoundéré n’ont ménagé aucun effort pour marquer d’une pierre blanche ce Cinquantenaire. A travers les messages sur les banderoles, pancartes et les chansons exécutées à cette occasion, on a compris que « les Camerounais de l’Adamaoua se sont appropriés la devise du Cameroun : Paix-Travail-Patrie. Je les exhorte à la méditer chaque jour et à regarder vers l’avenir, pour pouvoir construire et consolider l’intégration nationale, facteur indéniable du développement », explique Abakar Ahamat.
Pour être plus complet dans cet élan d’intégration nationale, le discours du chef de l’Etat a été suivi en direct de Buea en même temps que tous les Camerounais des 10 régions. C’était juste avant le défilé militaire et civil qui a mis la clé sous le paillasson, après toute la semaine de célébration. Pour bon nombre de Camerounais, « 50 ans de Réunification imposent un arrêt historique à célébrer au maximum », a laissé entendre Fadimatou Bakary, administrateur. On l’a constaté par les multiples réceptions offertes par les sous-préfets, le préfet et le gouverneur dans leurs domiciles respectifs.
