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Dossier de la Rédaction

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Au diapason de la Nation

Il est 11h03 mn ce 20 février 2014 à Buea. Le président de la République qui vient d’achever son adresse à la Nation, à l’occasion du Cinquantenaire de la Réunification, entonne l’hymne national. Les personnes présentes à la cérémonie organisée à Bongo Square et toutes celles rassemblées dans les différentes places de fête du pays, pour suivre, grâce à la radio et à la télévision de service public, ce discours, chantent en chœur, à l’unisson. Le fait inédit traduit à suffisance le caractère national de la célébration, tel que voulu par Paul Biya.

Afin que les Camerounaises et les Camerounais de tous les horizons se sentent concernés par les cérémonies commémoratives, le chef de l’Etat avait signé quelques jours auparavant d’importants textes. Le premier, un arrêté, a rendu fériée et chômée la journée du 20 février dernier. Ce qui a permis à tous les fils et filles du pays de prendre part aux festivités organisées sur l’ensemble du triangle national. Pour que la fête soit totale, le président de la République, usant de ses prérogatives constitutionnelles, a rendu public  dans la même foulée un décret portant commutation et remise de peines. Un texte peu ordinaire dans la mesure où­­– fait  inhabituel­–même des personnes condamnées pour détournement de deniers publics vont en bénéficier. « J’ai voulu que ce soit un grand moment de joie. Et que cette joie atteigne même les personnes qui se trouvaient en quelque sorte en marge de la société », a expliqué Paul Biya.

Grand moment de communion nationale, la commémoration du Cinquantenaire de la Réunification l’a également été au travers des marches et travaux d’intérêt communautaire organisés dans les dix chefs-lieux des régions du pays. Ainsi que des forums d’échanges et autres manifestations culturelles d’envergure. Il s’agit notamment du colloque organisé à l’université de Buea sur le thème « De la Réunification à l’intégration : 50 ans de construction nationale. » Venus des quatre coins du pays pour la circonstance, universitaires, opérateurs économiques, ministres du culte, acteurs et témoins de la Réunification ont procédé,  en toute liberté pendant plus de cinq heures d’horloge, à un brassage d’idées qui fera date.  Pour marquer l’importance qu’il accordait à ces assises retransmises de bout en bout par la CRTV, le chef de l’Etat s’y est fait représenter par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang.

Le colloque de Buea a été précédé par trois conférences d’envergure tenues respectivement à Yaoundé, Foulassi et Foumban. Les contributions des participants à ces assises ont été incontestablement riches et denses. Plusieurs opinions se sont croisées. Il n’y avait pas de sujet tabou  Les objectifs que se sont fixé les membres de la Commission études, conférences et débats ont été atteints : rappel des données historiques, examen des tenants et des aboutissants des décisions prises, difficultés rencontrées, esquisses de solutions pour le futur. D’une manière générale, au terme des conférences et du colloque, il apparaît clairement que l’unité, la solidarité et l’harmonie du Cameroun sont consolidées et les Camerounais en tirent une plus-value pertinente. Au plan culturel, la présentation de la fresque historique du Cameroun écrite par Bidoung Mkpatt et intitulée « La marche en avant » mérite de retenir l’attention à l’heure des leçons. Ce chef-d’œuvre dont le thème est « De la Réunification à l’émergence, bâtissons dans l’unité et la concorde nationales un Cameroun prospère » a fortement marqué les esprits, tant des spectateurs présents à l’université de Buea que des téléspectateurs des dix régions du pays, si l’on en croit les échos recueillis ici et là.

Le président de la République qui voulait que la célébration du Cinquantenaire de la Réunification soit solennelle avait notamment prescrit au Comité national d’organisation de donner un caractère national aux festivités. Au terme de celles-ci, l’on peut affirmer que ce pari a été tenu. Les Camerounais des dix régions du pays ont pris part aux festivités. Ils peuvent aujourd’hui dire que « Tout est bien qui finit bien ». Ils ont retenu que l’unité, la paix et le progrès sont imprescriptibles, qu’ils doivent les consolider pour atteindre l’émergence et léguer aux générations futures un Cameroun meilleur qu’ils ne l’ont reçu.

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