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Dossier de la Rédaction

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Les bonnes affaires du Cinquantenaire

En marge de la célébration, hôteliers, restaurateurs et autres se sont frottés les mains.

 « Les réservations ont été faites chez nous avant la publication de la date du Cinquantenaire. » Francine N. est réceptionniste dans un hôtel du côté de Limbe. Ici, on est à une quarantaine de kilomètres de Buea, théâtre de la célébration du Cinquantenaire de la Réunification. C’est qu’ici, dans le chef-lieu de la région du Sud-Ouest, la plupart des établissements hôteliers affichaient déjà complet, bien avant la date de l’événement. L’offre n’est pourtant pas négligeable. Que ce soit en qualité ou en quantité. Mais c’est tout ce que le Cameroun compte de personnalités politiques, du monde universitaire, culturel et même sportif qui  s’est donné rendez-vous à Buea pour l’occasion. Mardi matin, Jean Paul Bell, élève au Centre de formation pour l’administration municipale (Cefam) de Buea a reçu la veille, de l’argent d’amis qui souhaitent avoir des chambres dans la ville. « Je suis obligé d’aller à Limbe parce qu’il n’y a plus de place disponible ici en ville. » La ville, chef-lieu de la région du Fako, avec son accès à la mer était, avec Tiko et dans une certaine mesure Mutengene, les points les plus prisés quand on avait perdu tout espoir de loger à Buea.

D’autres qui ont fait de bonnes affaires durant cette semaine où le département du Fako a été le centre de toutes les attentions, ce sont sans doute les restaurateurs. Et pas seulement ceux des établissements hôteliers. Comme on a pu l’observer, gargotes et « tourne-dos » ne désemplissaient pas à l’heure du déjeuner ou le soir quand on avait bouclé sa journée de travail. « Eru », « Water fufu », « kwakoko Bible », « Timbar-mbussa », des mets locaux étaient particulièrement prisés des visiteurs. Même les taxis des villes de Buea et Limbe, dont au aura au passage apprécié l’excellente propreté et la qualité de l’accueil, n’étaient pas en marge de ces affaires florissantes. Au même titre que les tenanciers des débits de boisson dont les commerces n’ont pas désempli durant la célébration. En somme, le Cinquantenaire de la Réunification n’aura pas été qu’un événement aux forts relents politiques et culturels.

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