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Dossier de la Rédaction

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Attention à l’étiquette sur les Produits chimiques !

Le pays veut s’inspirer d’un système mis en place par les Nations unies et présenté vendredi à Yaoundé pour améliorer leur manipulation.

 Un pesticide utilisé dans une plantation peut, en même temps qu’il protège la plante, détruire l’environnement. Un insecticide utilisé pour tuer des insectes, peut s’avérer dangereux pour la santé humaine (malformations, cancer, etc.). Aujourd’hui au Cameroun, la manipulation des produits chimiques (industriels, agricoles ou domestiques) pose problème. « Nous avons mené une étude pour voir quelles sont les appréhensions des uns et des autres sur l’étiquetage. Et nous avons remarqué que plusieurs ne font pas attention aux signaux et aux dangers, ce que nous appelons les  pictogrammes indiqués sur les produits chimiques », confie William Lemnyuy, chef services des déchets toxiques et dangereux  au ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).

Engagé dans la mise en place d’un système national de gestion de ses produits chimiques, le Cameroun souhaite s’inspirer du Système général harmonisé  de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH), adopté par les Nations unies en 1992. Vendredi dernier à Yaoundé, le secrétaire général du Minepded, Akwa Patrick Kum Bong, a présidé les travaux de l’atelier national sur le SGH. Il s’agit d’un instrument de gestion durable destiné à remplacer et à uniformiser les systèmes de classification  et d’étiquetage existant au niveau national et international. La mise en place de ce système au Cameroun permettra de connaître rapidement les propriétés essentielles d’un produit chimique, de prendre les mesures concrètes pour faire face aux dangers et de limiter les risques liés à son utilisation.

D’après les estimations dressées lors de l’atelier, la mise en application de ce système nécessite un budget évalué à 278 600 dollars US, soit environ 134 millions de F. La réalisation des activités prévues dans le plan de mise en œuvre devraient démarrer en 2015 et s’achever en 2017. Une phase de sensibilisation s’avère nécessaire pour alerter les usagers sur la nécessité de faire attention à l’étiquette. Ceci, explique-t-on au Minepded, avant d’aller dans la phase de réglementation « où nous allons exiger que tout produit qui entre dans notre pays ait des étiquetages et des fiches de données de sécurité qui préviennent l’utilisateur des mesures qu’il doit prendre », confie William Lemnyuy. Un texte réglementaire dans ce sens devrait être disponible d’ici l’année prochaine.

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