C‘était au cours d’un atelier tenu à Ebolowa vendredi 21 février 2014.
Depuis 2009, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) a instauré des revues d’évaluation participatives du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi(DSCE). C’est dans ce cadre qu’un atelier d’évaluation a regroupé dans la salle des conférences de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), à Ebolowa, les représentants du secteur privé, les organisations non gouvernementales, les confessions religieuses, l’administration publique, les autorités traditionnelles, les élus locaux les députés et les sénateurs du Sud. Objectif : évaluation de l’appréciation faite par les bénéficiaires des actions et des changements réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du DSCE. Il s’est agi en particulier, au cours des travaux présidés par Thierry Kin-Mou Nana, secrétaire général des services du gouverneur, de mesurer le niveau d’information des participants sur l’action gouvernementale, de recueillir leur perception sur les mesures prises, d’obtenir leur avis sur les actions réalisées et réalisables, de considérer leurs recommandations et propositions sur l’amélioration des conditions de vie des populations.
Un point d’honneur a été mis sur l’appréciation actuelle des changements quantitatifs et qualitatifs qui s’opèrent dans le cadre de l’exécution de la nouvelle stratégie de développement. Il s’agit plus précisément du cas des populations à la base qui doivent s’exprimer sur le niveau des investissements réalisés dans le Sud. L’adéquation de ces investissements avec les besoins de la région, l’effectivité de l’exécution des opérations publiques programmées, les facteurs de blocage à cette exécution et leurs propositions.
De l’avis de Moïse Walah, chef de cellule de centralisation des projets d’investissement public, à la direction générale de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire qui a conduit la mission à Ebolowa, le taux de croissance qui est un indicateur majeur de développement est plutôt évolutif depuis 2009. Mais, beaucoup reste à faire. Notamment l’augmentation par l’Etat du volume de l’enveloppe du budgétaire consacrée à l’investissement public par exemple.
