Ils ont affronté les épreuves de l’examen le week-end dernier à Yaoundé.

 Difficile de pénétrer dans l’amphi 300 de l’Université de Yaoundé I samedi dernier. Les surveillants de salle à l’entrée veillent au grain. Rien ni personne ne doit venir troubler le déroulement du concours d’entrée au barreau du Cameroun session 2014 entamé le matin. Même les hommes des médias sont éconduits à l’entrée. « Il faut avant tout l’approbation du bâtonnier », lance la responsable des surveillants. Dans les parkings, des policiers sont en faction. C’est dire tout le dispositif de sécurité déployé autour de l’examen. « Jusqu’ici tout se passe bien. Les candidats travaillent dans de bonnes conditions. Aucun incident majeur n’est signalé hormis quelques cas d’absences », s’est réjoui Me Francis Sama Asanga, bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun. Le porte étendard de ce corps de métier a assuré la supervision du concours, parcourant les salles pour s’assurer du bon déroulement de l’examen.

Le concours d’entrée au barreau du Cameroun était couplé à l’examen d’aptitude au stage d’avocat. 3021 candidats repartis à travers cinq amphithéâtres de l’Université de Yaoundé I notamment l’amphi 1003, 1001, 1002, 502, 501 ont rivalisé de connaissances samedi et dimanche dernierS. Au programme, la culture générale et le commentaire de jugement ou d’arrêt, ou encore une étude de cas. Deux épreuves d’une durée totale de sept heures. « J’ai abordé l’épreuve sereinement. Le sujet de la culture générale était « Le pardon exclut-il la méfiance ? », un sujet qui demandait des arguments philosophiques », nous informe Lise Nonga au sortir de la première épreuve. Huit éminents professeurs de droit et avocats ont été mis à contribution pour composer les épreuves et réceptionner les copies. Une innovation qui a pour but d’accélérer la correction. D’après Me Francis Sama Asanga, les résultats définitifs seront rendus publics le 7 avril prochain au plus tard.