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Dossier de la Rédaction

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La police inspecte les bars

Depuis trois semaines environ, les patrouilles sillonnent les quartiers, fermant là où besoin est.

Il était devenu difficile de faire la différence entre les établissements autorisés à rester ouvert au-delà de 22 h et les autres. Une espèce de relâchement s’était installé, et des tenanciers avides de profit se remettaient à rester en poste derrière leur comptoir, bien au-delà de l’heure limite fixée par la réglementation en vigueur.

Depuis trois semaines, les autorités administratives de la capitale économique accompagnées des forces de l’ordre font la traque aux récalcitrants pour faire respecter les textes. A l’heure prévue pour la fermeture, les policiers sillonnent les artères de la capitale économique (bien peuplée en bars, il faut le reconnaître), et exigent de voir la licence des bars encore ouverts. Si le document présenté est conforme, c’est-à-dire donne l’autorisation de fonctionner au-delà de 22 h, alors il n’y a pas de soucis. Dans le cas contraire, ils ferment. Les contrevenants s’exposent en outre à des sanctions.

L’opération a déjà des conséquences visibles. Ainsi, entre Bessengue et Deïdo par exemple (Douala 1er), les rues sont de plus en plus désertes dès 10 h du soir. Pratiquement tous les bars non autorisés à « prolonger » leur activité ferment les portes. Jeannot P., propriétaire d’un bar à Deïdo, se prononce sur le passage quotidien des hommes en tenue depuis près d’un mois : « Nous devons respecter les mesures administratives, même comme la recette c’est le soir. » Cependant, ce barman pointe un doigt accusateur sur les clients qui ne veulent pas toujours « se soumettre », qui n’en finissent pas de prendre une dernière pour la route…

L’assainissement gagne également les différentes « Rues de la joie » du côté de Bonamoussadi et de Bépanda (arrondissement de Douala 5e). Dans ce secteur également, la police veille au grain. Certains riverains souhaitent d’ailleurs que cette mesure soit appliquée à la lettre et pendant longtemps. Ils estiment qu’après une longue journée de travail et un trajet parfois éprouvant à cause des embouteillages, un bar qui anime tard juste à côté de la maison c’est le calvaire… Comme on les comprend.



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