Etienne Ndame Diboti, décédé le 5 janvier, a reçu les honneurs de la ville samedi.

« Pa’a Ndame Diboti Etienne, au nom de la ville de Douala, j’ai l’honneur de vous rendre un ultime hommage à travers ce diplôme d’honneur des centenaires de la ville de Douala que je remets à votre progéniture ». S’inclinant devant la dépouille du défunt, le délégué du gouvernement auprès de la Cud a adressé un message d’adieu à ce citoyen décédé à 100 ans le 5 janvier dernier.

Selon Fritz Ntonè Ntonè, le patriarche, Etienne Ndame Diboti disparaît à l’heure où ses conseils éclairés auraient encore été utiles. Mais, il rassure sa famille du triomphe de son œuvre pour laquelle il a combattu. La cérémonie solennelle d’adieu de ce centenaire a eu lieu à Deido, lieu dit Bonatéki, samedi dernier.

Autorités administratives, traditionnelles, religieuses, famille et amis du défunt étaient là pour dire adieu à celui que le délégué du gouvernement a désigné comme un « patrimoine de la collectivité, une icône de longévité de la ville ». Et effet, d’après Fritz Ntonè Ntonè, lorsque l’un de nos concitoyens atteint 100 ans, il ne s’appartient plus, et encore moins à sa seule famille. C’est dans le cadre de sa politique sociale que la ville a pris la décision, en février 2010, de rendre un hommage à tous les centenaires de la cité. Ces derniers seront désormais immortalisés selon les canons établis par le corpus réglementaire municipal. Dans le livre d’or de longévité de la ville de Douala, 2 centenaires encore vivants et 8 autres décédés ont déjà été consignés.