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Dossier de la Rédaction

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On recense les priorités pour les Investissements publics

Les élus locaux réunis depuis lundi dans les 10 régions du pays pour arrêter les projets urgents à réaliser dans chacune de leurs localités.

Sénateurs, députés, maires, responsables de la société civile de la région du Centre ont convergé à l’Hôtel de ville de Yaoundé avec des idées précises sur les priorités à réaliser dans leurs localités respectives. « Ma commune est enclavée donc pour moi, la première priorité pour mes populations est la route », confie Nyobe Nyobe, maire de la commune de Matomb. A sa suite, Essama Embolo, maire de la commune de Soa, parle des infrastructures « Il s’agit en zone urbaine, du bitumage de la ville de Soa et en zone rurale, de l’électrification rurale et de l’éducation ». Ces élus locaux prennent part depuis lundi aux ateliers régionaux lancés simultanément dans l’ensemble du pays et dédiés à la consolidation et à la validation du  Programme d’investissement prioritaire (PIP). Le nouvel outil de programmation des investissements publics conçu par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) étalé sur une période de trois ans (2014-2016), identifie les besoins prioritaires des populations à la base. Sa mise en œuvre obéit à une classification par ordre de priorités.

Jusqu’à ce mercredi, les représentants des populations à ces travaux placés sous la houlette des gouverneurs de régions, vont amender les projets retenus dans la mouture préparée au niveau central par le Minepat sur la base des plans communaux de développement (PCD) et ajouter, le cas échéant, les projets jugés urgents et de nature à améliorer le standard de vie des populations. Les travaux qui se déroulent en commissions vont également classifier ces projets selon trois ordres de priorités. Pour les projets de première priorité, c’est-à-dire ceux relevant des besoins basiques (éducation, santé, infrastructures), il est par exemple attendu de chacune des 70 communes que compte la région du Centre, cinq projets. Ceux-ci, d’après les indications données par le délégué régional du Minepat pour le Centre, Christophe Akoa, devront être matures, c’est-à-dire avoir déjà fait l’objet d’une étude de faisabilité et d’une pré-évaluation, de manière à produire des résultats visibles d’ici un an.

Ces projets devraient commencés à être exécutés d’ici avril prochain. Les élus locaux ont toutefois souhaité qu’un temps (une semaine) leur soit accordé pour réaliser les études de faisabilité qui, à en croire les interventions, ne sont pas encore disponibles pour les projets qu’ils estiment prioritaires. Les projets seront financés avec le budget d’investissement public (Bip). Ces ateliers régionaux s’inscrivent dans la continuité de ceux organisés auparavant par le Minepat. A la seule différence que cette fois, les projets ne seront plus inscrits dans le Bip, mais plutôt dans les PIP.

 

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