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L’archevêque de Bangui dit merci

L'archevêque de Bangui dit merciMgr Dieudonné Nzapalainga a rencontré les médias lundi à Douala aux côtés de son homologue, Mgr Samuel Kleda.

Plus qu’un responsable religieux, un ambassadeur pour la paix et la réconciliation en république centrafricaine. Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui , en transit pour Brazzaville avec son confrère Mgr Samuel Kleda, responsable de l’archidiocèse de Douala, s’est adressé à la presse camerounaise lundi en mi-journée à l’aéroport international de la capitale économique.

Premier motif de cet échange avec les médias : « Je commence d’abord par remercier l’Eglise catholique à travers l’archevêque qui est venu au nom de tous les croyants camerounais apporter la somme de 16 millions F à l’église qui est en Centrafrique », a souligné Mgr Nzapalainga. 16 millions F, résultat d’une collecte initiée par les évêques du Cameroun, remis à Bangui par Mgr Kleda, qui serviront entre autres à « acheter des médicaments pour soigner et sauver des vies humaines. Le montant collecté va être réparti dans les diocèses », a ajouté l’archevêque de Bangui.

La visite de Mgr Samuel Kleda dans la capitale centrafricaine, entamée le vendredi 21 février dernier, a connu un point culminant dimanche avec une célébration eucharistique organisée pour la paix. En plus des confrères de l’Eglise, il a également rencontré les autorités, dont la présidente Catherine Samba-Panza. Le métropolite camerounais, qui revient sur la « situation extrêmement préoccupante » des populations, a tenu à rappeler l’implication souhaitée de tous : « Ce qui est important de faire maintenant pour nous chrétiens, c’est de prier, de soutenir tout projet en faveur de la Rca, pour que la paix revienne dans ce pays. Si la Rca ne retrouve pas la paix, nous Camerounais sommes également concernés ».

Un avis que partage son homologue centrafricain, qui se considère comme « le porte-parole des sans-voix, des abandonnés ». Il déclare : « Voilà pourquoi je sillonne les pays pour alerter, attirer l’attention et surtout dire qu’il est temps d’agir pour sauver des vies humaines ». Il rappelle également le rôle de l’Eglise de Rome : « L’église ne travaille pas que pour les catholiques. Tous ceux que nous recevons viennent de plusieurs confessions religieuses. Moi-même à l’archevêché, j’accueille l’imam, chef de la communauté islamique, et d’autres musulmans parce que leurs vies sont menacées. Et c’est de mon devoir de protéger des vies humaines ».

Mgr Dieudonné Nzapalainga a aussi retracé les origines de la crise, rejetant l’idée de conflit interreligieux : « Nous disons que tous les Séléka ne sont pas musulmans, tous les musulmans ne sont pas Séléka, pour éviter des confusions et des amalgames… nous avons regretté que certains politiciens aient récupéré cette histoire ».L'archevêque de Bangui dit merci

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