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Dossier de la Rédaction

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Une nouvelle mise en garde sur la Circulation des camions

Le ministre des Transports vient de publier un communiqué interdisant la circulation des gros porteurs dans la ville aux heures de pointe.

Il est 16h45. Nous sommes au Boulevard du 20 mai à Yaoundé. Piétons et automobilistes se confondent sur la grande chaussée. Chacun négocie la traversée de ce Boulevard comme il le peut. Dans cette ambiance surgit à vive-allure un gros camion chargé de sable. Il a du mal à s’arrêter devant les feux qui sont au rouge. Il faut du sang froid à un chauffeur de taxi de passage pour éviter le choc au niveau du rond-point de la poste centrale. Comme si rien ne s’est passé, le camion continue sa course vers Mvog-Mbi. « C’est comme ça qu’ils nous tuent chaque jour », se plaint un piéton.

Ce scénario de gros porteurs à grande vitesse dans la capitale est monnaie courante et les conséquences sont légion. Les riverains du quartier Ekounou ont encore en mémoire le drame qu’ils ont vécu l’année dernière. Un camion de sable avait perdu ses freins à la montée d’une colline, faisant des morts. Au mois de novembre 2013, un jeune étudiant s’est aussi fait écraser par un gros porteur à Efoulan. Au lieu dit Bata Nlongkak, un grumier a également transformé un taxi et ses cinq occupants en un amas indésirable. Pour éviter ces accidents qualifiés de stupides par certains, le ministre des Transports, Robert Nkili vient de rendre public un communiqué limitant la vitesse des gros porteurs à 40km/h en agglomération ou en ville.

La note du Mintransports précise bien que les camions de sable et de terre ainsi que les autres gros porteurs ne doivent circuler sur les grands axes de la ville qu’en dehors des heures de pointe. « Nous saluons la décision du Pr. Nkili. Et si vraiment elle est appliquée à tous les camionneurs, elle va résoudre plusieurs problèmes », soutient Pascal E, porte parole des chauffeurs de camion de sable à Olembé. L’homme fait savoir que beaucoup parmi eux ont des relations parallèles qui leur fournissent des soi-disant laissez-passer qu’ils brandissent à tout bout de chemin. « Le marché étant très concurrentiel, ceux-là font de bonnes affaires. Ils font comprendre aux clients qu’ils peuvent partir d’Olembé au nord de la capitale pour Ahala au sud en passant bien par l’axe central à toute heure. Et ce sont ces « vrais faux » documents qui sont à l’origine de tout le désordre observé», souligne-t-il.



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