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Dossier de la Rédaction

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Carnet diplomatique: propositions pour la Centrafrique

Diplomates et hommes de sciences ont émis des idées de sortie de crise lors d’une conférence lundi à Yaoundé.

 

Comment mettre un terme à la crise qui sévit actuellement en Centrafrique ? Pour le Centre africain d’études internationales, diplomatiques, économiques et stratégiques (Ceides), cela passe avant tout par le désarmement de tous les fauteurs de trouble. L’association à caractère scientifique identifie également des étapes spécifiques telles la reconstitution de l’état civil, du fichier électoral ainsi que le rétablissement des autorités locales entre autres, avant l’organisation de la présidentielle. Des préalables qui nécessitent le déploiement d’une composante police et civile au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca).

Ce sont quelques-unes des propositions formulées, lundi dernier, par le président de ce think tank, le Dr. Christian Pout. Il s’exprimait au terme d’une conférence sur la crise centrafricaine co-organisée à la fondation Muna avec l’ambassade de Suisse à Yaoundé et la Fédération internationale des diplômés de l’université catholique d’Afrique centrale (Fiducac). La rencontre, à laquelle ont pris part de nombreux diplomates, personnalités et hommes de médias, a permis d’aborder la situation dans ce pays voisin sous tous ses angles, à travers les interventions des panélistes.

Thomas Merkelbach, le chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix rouge (Cicr) en Afrique centrale a décrit une situation humanitaire catastrophique : 25 % de la population déplacée, effectif réduit à 40% dans le principal hôpital de Bangui, approvisionnement en eau interrompu dans la capitale depuis des mois,… L’ambassadeur de Suisse, Claude Altermatt, a fait un état de l’implication de la communauté internationale, à la suite de l’ambassadrice de France. Christine Robichon, parlant des motivations de l’engagement de son pays, a précisé que Paris « n’a aucun intérêt économique à défendre en Centrafrique ». Tandis que le Pr Richard Filakota, recteur de l’Ucac a,  pour sa part, fait une lecture socio-anthropologique de la crise. Laquelle est, selon lui, la résultante d’immigrations successives de populations et rebelles soudanais, tchadiens, congolais,… mais aussi de la montée de l’intégrisme religieux ainsi que d’une déficience dans l’éducation des jeunes depuis 1980, faisant le lit de la manipulation, etc. Un cocktail explosif, en somme.

Cette conférence marquait le démarrage des activités du club des ambassadeurs et des hautes personnalités du Ceides pour l’année 2014.

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