Une centaine d’élèves interpellés dans les salles de jeux par l’équipe du sous-préfet du premier arrondissement le 21 février dernier.
L’inattendu rendez-vous a eu lieu. C’était dans les bars, salles de jeux et lieux de détente de la ville d’Ebolowa que le sous-préfet d’Ebolowa 1er est allé été dénicher une centaine d’élèves. Pour les remettre tout d’abord à leurs parents et les ramener ensuite dans les salles de classe. L’opération coup de poing a eu lieu vendredi dernier. Chamberlain Ntou’ou Ndong, accompagné des forces de maintien de l’ordre, a fait une descente musclée pour sonner le glas de l’école buissonnière. Dans sa moisson, il a fait interpeller des groupes de jeunes ayant décidé de faire le mur pour aller passer la journée au centre-ville de la capitale régionale du Sud. Pour la plupart, ils venaient de quitter leur établissement, troquant leurs uniformes scolaires contre tee-shirts, mini-jupes et autres pantalons.
L’autorité administrative, au cours de l’opération, a relevé que depuis la rentrée du second trimestre, les bars et les salles de jeux d’Ebolowa sont investis à longueur de journée par des mineurs, de jeunes écoliers et étudiants. Résultat, le travail académique de ces jeunes est en berne. De nombreux enfants ont ainsi été retenus à la suite de l’opération. Ces derniers n’ont pu être libérés qu’en présence de leurs géniteurs.
La mobilisation de tous (autorités administratives, traditionnelles, religieuses, responsables et maîtres d’écoles, parents...) a été requise par l’autorité administrative, pour lutter contre l’école buissonnière et la désertion des classes. Chamberlain Ntou’ou Ndong a rassuré que l’opération sera permanente et que, des sanctions seront infligées aux parents de tous les jeunes scolarisables qui seront surpris, en tenue scolaire ou non dans les bars et les salles de jeux.
