Une session de formation à l’intention des responsables des centres de registre des dix régions tenue lundi dernier à Yaoundé.

Dans le cadre de la migration vers les coopératives, d’après la carte coopérative nationale au 29 mai 2012, 123 305 organisations paysannes ont été invitées à s’arrimer au texte uniforme de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) relative au mouvement coopératif  le 15 mai 2013, date de l’entrée en vigueur de cette loi. C’est dans cette optique que les dix centres régionaux de registre du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader) ont été formés lundi dernier sur l’appropriation des outils en conformité de cette loi pour l’immatriculation des cooopératives et leur suivi. « Cette session de formation répond a un blocage national observé dans ces structures qui n’étaient pas préparés au processus », explique Christian Tanyi de la Fondation Martin Luther King Jr dont le siège est à Limbé.

Pour Jacqueline Toukem, chef de service régional pour le Centre centre du registre Coop-Gic,  cette rencontre permet à ces responsables régionaux de valider les outils de travail pour l’immatriculation. « Il y a un projet de loi en cours et pour que le registre démarre, il faut d’abord valider tous les outils dont il a besoin pour la légalisation d’une coopérative », explique-t-elle. Il s’agit entre autres du certificat d’immatriculation, du récépissé de dépôt, de l’immatriculation secondaire, du règlement intérieur, du nombre des membres, des activités à mener, etc. « Une fois que la hiérarchie donnera son quitus sur ces outils en vue de passer à la phase d’immatriculation, nous allons démarrer concrètement la légalisation proprement dite des coopératives », conclut-elle. C’est ainsi que la coopérative simplifié pourra démarrer ses activités et les coopératives avec conseil d’administration. En attendant, l’heure est à la phase d’inscription.