Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les sources classiques en bonne place

Le budget d’investissement public, les emprunts et les dons permettent à l’Etat de réaliser des projets de développement.

 

Le budget d’investissement public

Chaque fin d’année, le parlement adopte et vote une loi de finances pour l’exercice suivant, que le président de la République promulgue avant le premier janvier. Cette loi contient le budget d’investissement qui permet à l’Etat de remplir ses missions en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. Cet argent, qui provient essentiellement des taxes (frais de douanes et autres), des impôts divers et autres redevances (forestières, minières, foncières, etc.), est destiné à financer des projets à travers le pays, mais aussi à garantir la participation de l’Etat dans la réalisation des projets financés en grande partie par des bailleurs de fonds.

Ainsi donc, la construction et/ou la réhabilitation de diverses infrastructures (routes, écoles, formations sanitaires, ponts, etc.) à travers le pays ne sont possibles que grâce à cet argent dit du contribuable, parce que ce sont les Camerounais eux-mêmes qui donnent chaque mois un peu de ce qu’ils gagnent dans leurs salaires, leurs commerces ou d’autres activités imputables d’impôts. Ces fonds servent également à l’édification des bâtiments publics et à leur équipement. Pour l’année 2014, ce sont 1000 milliards de F qui ont été alloués au budget d’investissement public. Une première qui suscite beaucoup d’espoir quant à la quantité, mais surtout la qualité des travaux à réaliser, avec un impact sur le développement du pays et par ricochet, le quotidien des populations.

Les emprunts

Il n’est plus surprenant de lire un décret du chef de l’Etat habilitant le ministre en charge de l’économie à signer des accords de prêts avec des institutions  financières internationales ou des pays amis. Des accords de prêts toujours destinés à financer des projets bien précis. Et généralement, dans les jours qui suivent, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) procède à la signature desdits accords. Sans parler d’autres accords qui sont négociés directement dans ce département ministériel avec des partenaires étrangers.

La dernière actualité en date, c’est la signature de convention avec l’Agence française de développement (Afd) pour le financement d’un programme devant améliorer la production agricole dans le septentrion. Un financement d’un montant de 6,6 milliards de F.  Quelques jours plus tôt, c’est le Fonds koweitien qui a donné un appui d’un montant de plus de cinq milliards de F pour la construction et l’équipement du lycée technique d’Ekounou à Yaoundé. Et la liste ne saurait être exhaustive, tant les projets financés et réalisés grâce à ce type d’appui sont légion à travers le pays. Notamment dans les secteurs comme l’accès à l’eau potable, l’éducation, les activités agropastorales, les infrastructures, etc. Des Projets en cours, tels que les barrages de Memve’ele, Lom Pangar, Mekin ; le Complexe industrialo-portuaire de Kribi ; le projet d’assainissement de Yaoundé ; le deuxième pont sur le Wouri, etc. sont le fruit de ces emprunts. Et il faut dire que cette source de financement est bénéfique pour le pays dans la mesure où l’argent prêté l’est à un taux d’intérêt préférentiel et sur une longue durée. Ceci pour permettre au Cameroun de rembourser sans trop de difficultés.

Les dons

Les écoles du don japonais, disséminés un peu partout à travers le pays, sont un exemple patent de la « générosité » de certains Etats qui permettent de financer l’économie camerounaise. On peut également les appeler financements sans contrepartie, dans la mesure où le Cameroun n’a rien à débourser pour bénéficier du don. Si ce n’est, pour le cas des écoles, du terrain nécessaire. Pour ce projet principalement, ce sont environ 4,5 milliards de F qui ont été injectés au Cameroun par l’empire du soleil levant en l’espace d’une quinzaine d’années, avec 1200 salles de classe construites pour 94 écoles. Une initiative qui a sans doute permis que l’Etat redéploye des moyens ailleurs pour assurer l’accès du plus grand nombre à l’éducation, l’un des objectifs du millénaire pour le développement.

D’autres donateurs s’illustrent également dans le quotidien des Camerounais. C’est, par exemple, le cas de la Chine qui offre des hôpitaux (hôpitaux gynéco-obstétriques et pédiatriques de Yaoundé et Douala), des équipements divers, des infrastructures (palais des congrès de Yaoundé, palais polyvalent des Sports) des forages d’eau potable dans des villes et villages, etc. Et de nombreux autres pays apportent également ce type de soutien au Cameroun 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière