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Dossier de la Rédaction

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Bourse : SOS actions

Depuis l’ouverture de la DSX, seul le compartiment des obligations anime véritablement le marché, contrairement aux titres de capital.

 

« Nous avons apporté le financement de long terme à l’économie nationale dans la perspective de l’émergence en 2035. Nous permettons à l’Etat d’utiliser notre véhicule pour des émissions obligataires dont les produits sont destinés au financement total ou partiel des   projets ». Le propos assuré de Pierre Ekoule Mouangue contraste avec les idées reçues sur la Douala Stock Exchange. Pour lui, la Bourse bouge. Principalement au rayon des obligations. Résultats palpables : en 2010 et 2013, deux emprunts obligataires de 280 milliards de F en tout, sont effectués avec succès. A côté, on peut citer l’emprunt obligataire du Tchad de 85 milliards F, dont 58 milliards levés au Cameroun ; la BDEAC qui a pu, sur les 30 milliards de F lever la moitié au Cameroun, ou encore la  SFI. A tous les coups, la DSX a joué sa partition avec brio.

Pourtant, il faut encore rendre la Bourse séduisante pour les entreprises qui y trouveraient, dans ce même modèle, un mécanisme réel de financement. A cela, plusieurs conditions : entre autres, la bonne gouvernance ; avoir des états financiers sur trois ans, produire régulièrement les procès verbaux des organes sociaux (Conseils d’administration) et l’engagement à diffuser auprès du public, une information économique et financière.

Si les obligations semblent être dynamiques, le sommeil de la DSX est plus marqué au compartiment actions. Seules trois entreprises privées y sont cotées : Safacam, SEMC et Socapalm. Ici, tous les acteurs appellent à la promotion de la culture boursière. Interpellés, les prestataires de services d’investissements (Psi). Plusieurs banques, hormis Ecobank, Afriland First Bank ou même Bgfi, ne se sont pas encore arrimées à la nécessité de créer une filiale dédiée à la Bourse. C’est elle qui, agissant comme « apporteur d’affaires », se chargerait d’attraire les entreprises de leur portefeuille et les investisseurs sérieux, vers la Bourse, avec l’encadrement qu’il faut.

La DSX, structure spécialisée certes, gagnerait à mieux et plus faire parler d’elle. 2014 s’annonce d’ailleurs sous de meilleurs auspices avec la production, en partenariat avec la Bourse de Tunis, de documents sonores et visuels sur Cd. Sortes d’aide-mémoire expliquant en trois volumes, ce qu’un investisseur doit savoir, les mécanismes de financement de l’entreprise et d’introduction à la bourse.

En direction des Pme, ce ne sont pas les propositions qui manquent. La DSX propose par exemple la création d’un marché alternatif avec la mise sur pied d’un programme de coaching. « Il s’agirait d’un compartiment des Pme qui peut se faire sous la forme d’un partenariat avec l’association des commissaires aux comptes et conseillers juridiques pour les encadrer pendant au moins deux ans avant d’être cotées formellement à la Bourse. » Un coaching dans lequel, selon Ekoule Mouangue, « les Pme signent un contrat de performance avec un Psi, des conseillers juridiques et  financiers, pour améliorer leur gouvernance ». Des pistes à explorer donc.

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