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Dossier de la Rédaction

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Revendications des enseignants: le ministre du Travail appelle à la sérénité

Grégoire Owona a réitéré aux syndicats, la détermination du gouvernement à solutionner leurs problèmes.

 

« Nos enfants n’ont pas à payer le prix de nos manquements.» En présidant les travaux de la 10e session du Comité ad hoc chargé d’examiner les revendications des enseignants mercredi, Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale a d’entrée de jeu, invité la communauté éducative à rester sereine. A continuer à assurer avec dévouement la tâche exaltante de formation de la jeunesse camerounaise. En présence des ministres des Sports et de l’Education physique, de l’Education de Base et des représentants de ceux des Finances, des Enseignements secondaires, de la Fonction publique, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Grégoire Owona a indiqué que le gouvernement est déterminé à trouver des solutions aux revendications des enseignants. Avant lui et depuis qu’il est à ce poste, tout est mis en  œuvre à cet effet. Des primes ont été allouées aux personnels du corps de l’éducation nationale et le Conseil national des Palmes académiques a été créé.

Seulement, alors que les pourparlers sont en cours et que le délai de six mois fixé par les deux parties le 12 novembre denier n’a pas encore expiré, il est surpris par des mots d’ordre de grève, appelant les enseignants à suspendre le travail au cours de la période du 28 avril au 02 mai prochain. La rétention des bulletins de note d’évaluation des 4e, 5e et 6e séquences, de même que le refus de confectionner tout document administratif pendant ce temps sont même  envisagés. Et pour Grégoire Owona, il n’est pas question qu’on mette à mal l’éducation des enfants. « Je vous prie de lever vos ultimatum et de prendre patience pour une attente qui ne peut être que salutaire », leur a-t-il assuré. 

Au sortir de plus d’une heure d’échanges à huis clos, les avis des syndicalistes étaient partagés. Paul Bayike du Syndicat national de l’enseignement primaire et maternel partage le point de vue du ministre du Travail. Alors que Roger Kaffo Fokou, du Syndicat national autonome de l’enseignement secondaire ne cache pas sa déception. Il indique : « le gouvernement prend son temps et les syndicalistes sont fatigués d’attendre. L’ensemble des signataires du mot d’ordre de grève n’étant pas représenté à la rencontre, nous allons d’abord rendre compte de ce qui a été dit. » Vivement les prochaines assises.

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