Les obsèques du défunt secrétaire général adjoint de la Ceeac ont eu lieu le week-end dernier.

Sous le regard du secrétaire général des services du Premier ministre, représentant personnel du chef de l’Etat, Louis-Paul Motaze, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé, vendredi dernier aux premières heures de l’après-midi, l’étreinte consolatrice de l’évêque émérite de Bafia, Mgr Athanase Bala, à la mère de feu Roger Tchoungui, a suivi une dernière bénédiction funèbre. La messe de requiem, qui raccompagnait le défunt secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), s’est achevée sur cette image de tristesse partagée.

Avant d’être inhumé à Nkolmending (Ngoumou, Mefou-et-Akono), l’ancien ministre a été fait à titre posthume Officier de l’Ordre national de la Valeur. La mémoire de Roger Tchoungui, qui s’est éteint à 67 ans, le 18 février dernier à Libreville des suites de maladie, a été également saluée par le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), Pierre Moussa, et de nombreuses autres personnalités camerounaises.

Pour les différentes vies qui se résumaient en sa seule personne, l’on retient que le disparu était en privé, un homme discret et simple. Pour le « papa dont on avait encore besoin », l’ami que la mort a arraché comme un poignard traître, le sermon du jour a recommandé une sagesse tirée de la Bible. De l’autre côté de la vie, il y a un appel, celui de l’espérance chrétienne d’une vie nouvelle, heureuse et éternelle.