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Dossier de la Rédaction

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La chasse aux créanciers de l’Etat est ouverte dans le Grand Nord

Une mission de la SRC séjourne à Garoua depuis le 16 février pour recouvrer les dettes des ex banques liquidées.

Dans l’établissement hôtelier où l’équipe de la Société de recouvrement des créances (SRC) a pris ses quartiers à Garoua, le scénario se déroule dans la discrétion depuis plusieurs jours maintenant. Des opérateurs économiques ou simples particuliers défilent vers l’arrière-cour où les membres de la mission font leur reporting quotidien. Là, après quelques échanges tout aussi discrets, les entrevues se terminent le plus souvent soit par un versement, soit par un rendez-vous ferme. En effet, ces visiteurs ne sont autres que les débiteurs des anciennes banques liquidées, et autres créances de l’Etat placées sous le mandat de la SRC. Et depuis le 16 février dernier, à la faveur d’un déploiement initié par le nouveau management de l’entreprise, ces « débiteurs déplacés » comme on les appelle, sont au centre d’une vaste campagne de recouvrement pour le grand Nord, avec Garoua comme base des opérations, mais aussi dans le Sud-Ouest.

Des informations recueillies auprès d’une source proche de cette mission de recouvrement, cela faisait presque quatre ans qu’une telle descente n’avait pas été effectuée. L’objectif de la mission de Garoua est triple : collecter les remboursements ou relancer ceux des créanciers qui s’acquittent régulièrement de leur dette ; procéder aux localisations nécessaires, et mettre en demeure les insolvables. « Les prérogatives du Trésor public seront utilisées, afin que ceux qui rechignent à s’acquitter voient leurs biens saisis et vendus aux enchères », poursuit notre informateur. Car si certains créanciers affichent une volonté de remboursement, la majorité des débiteurs préfèrent la voie du dilatoire : « Ces dettes, pour  la plupart, datent de plus de 20 ans. Donc parmi ceux qui disent ne pas pouvoir rembourser, il y en a beaucoup qui sont de mauvaise foi. Or, cet argent doit payer des créanciers et épargnants des ex-banques, qui attendent depuis des années ». Le nombre exact des débiteurs n’a pas été communiqué, car affiné au fur et à mesure de l’opération. Mais ils seraient des milliers pour les trois régions (Nord, Extrême-Nord et Adamaoua), pour une dette totale évaluée elle-même en milliards de F.


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