Un séminaire de formation  à l’intention des Trésoriers payeurs généraux a eu lieu vendredi dernier à Yaoundé.

Les acteurs impliqués dans la gestion du trésor public reconnaissent unanimement que la gestion actuelle des caisses de l’Etat fait face à de nombreuses difficultés tant sur le plan technique qu’institutionnelle. Il s’agit entre autres de la maîtrise insuffisante du rythme d’exécution des dépenses budgétaires. Une situation qui s’explique par la prédominance de nombreuses procédures dérogatoires à la procédure normale d’engagement et d’ordonnancement des dépenses. A cela s’ajoute aussi le non respect du principe de l’unicité de caisse qui induit une sous évaluation de la trésorerie réelle de l’Etat. Ce qui  conduit l’Etat paradoxalement à la recherche des financements onéreux, soit à accumuler des impayés alors qu’il dispose  par ailleurs d’une trésorerie oisive.

Ainsi, dans la quête d’une gestion efficace et moderne du Trésor public, le ministère des Finances, à travers la direction générale du Trésor, de la coopération financière et monétaire (Dgtcfm) a réuni vendredi dernier à Yaoundé, les trésoriers payeurs généraux pour une formation sur le thème : « Enjeux et techniques de la gestion de la trésorerie de l’Etat ». Au cours de cette rencontre, les participants ont été instruits sur l’organisation, la gestion, le plan de trésorerie et la fonction bancaire du Trésor public. C’est ainsi que dans sa leçon inaugurale, le secrétaire général du Minfi, Urbain Noël Ebang Mve,  a rappelé que la disponibilité permanente de la trésorerie est une condition vitale dans tous les domaines économiques, encore plus pour le Trésor public. Une structure qui permet à l’Etat  d’honorer à bonne date ses engagements en vue de maintenir la crédibilité de sa signature.