L’Ag de l’Association camerounaise des Professionnels de la Plasturgie s’est tenue le 28 février.

A la suite de l’arrêté conjoint du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable et du ministère du Commerce, portant réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables, les opérateurs du secteur de la plasturgie s’organisent. La première assemblée générale de l’Association camerounaise des Professionnels de la Plasturgie (Ac2p) s’est tenue à Douala, le 28 février 2014. « Notre objectif ne se limite pas à la gestion du problème environnemental évoqué par le ministère de l’Environnement dans son décret, mais c’est bien le déclic pour la création de notre regroupement », confie Emmanuel Wafo, président de l’Ac2p.

Au sujet du plan d’action de l’association pour cette année, figurent entre autres, l’obtention du permis environnemental pour tous les membres, la sensibilisation sur l’éco-collecte des déchets plastiques, la lutte contre le commerce illicite et les importations frauduleuses. « Les importations en provenance du Nigeria et de la Côte d’Ivoire notamment plombent notre activité. Mais malgré ce qu’on pense, elle n’est pas vouée à l’échec. En 2013, environ 100.000 tonnes de plastique ont été produites au Cameroun, ce qui est beaucoup moins que ce qu’on produit ailleurs », précise Emmanuel Wafo.

Pour les industriels du secteur, il va falloir davantage faire attention à la gestion des déchets et aux problèmes environnementaux. « Nous allons nous conformer aux décrets ministériels », déclarent les membres de l’association, tout en réclamant davantage de flexibilité et de concertations.

Créée en novembre 2013, l’Ac2p revendique déjà une quarantaine de membres, regroupant environ 98% des activités formelles de plastique au Cameroun. Ses objectifs sont notamment d’engager ses membres dans une démarche de développement durable visant à minimiser l’impact des emballages plastiques sur l’environnement surtout, vulgariser l’utilisation des bioplastiques et des plastiques biodégradables, mettre en place des dispositifs d’encouragement de ses membres au recyclage ; promouvoir la valorisation des déchets plastiques à travers la récupération, le recyclage, la réutilisation et la fabrication de produits utilitaires à longue durée de vie ; contribuer à la mise en place d’un cadre de référence pour la gestion des déchets plastiques (ménager ou industriel).