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Dossier de la Rédaction

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A Douala, la ferraille paye

Les déchets métalliques transformés sont notamment utilisés dans la construction.

Loin d’être un business à problème, la ferraille nourrit plutôt bien son homme dans la ville de Douala. Collectée un peu partout à travers le pays, la « matière première » est déposée dans les zones de stockage pour être par la suite vendue à de grandes entreprises spécialisées dans l’acier, pour la transformation. Ça, c’est pour la collecte à travers intermédiaire.

Jean-Christophe J. fait dans la collecte de la ferraille et des déchets métalliques depuis plusieurs années dans la capitale économique. Installé du côté de la nouvelle route Bessengue, l’homme est au cœur d’un circuit de distribution bien huilé. « Lorsque je dispose d’une quantité importante, je la propose à de grandes structures de la place. J’ai aussi des clients qui font dans la petite transformation ». Il poursuit en précisant qu’il s’approvisionne chez des grands et petits vendeurs.

L’autre collecte peut se faire de façon directe, c’est-à-dire entre les entreprises utilisatrices et les entités industrielles comme la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), les Brasseries du Cameroun ou encore le groupe Bolloré. C’est généralement des cuves, des vieux camions et bien d’autres choses qui sont proposés aux spécialistes de l’acier. La ferraille ainsi transformée ressort sous forme de fers plats, à béton, ronds, poutrelles, cornières, treillis soudés, tubes carrés, ronds utilisés par les spécialistes du Btp.

Pour le directeur d’usine de l’entreprise Prometal, située dans la zone industrielle de Bassa, Harouna Sissoko, lorsque les produits arrivent dans leur structure, ils subissent une procédure  de contrôle assez rude. Ils sont d’abord pesés et débarrassés de tous déchets afin de subir la transformation proprement dite. Ensuite, sous forme de coulée continue à partir d’un four, le processus se poursuit et produit des lingots d’acier, qui donneront enfin les produits finis pour la commercialisation dans nos marchés, quincailleries et autres. Toutefois, avant d’atteindre le grand public, des entreprises comme le Labogénie ou Hydrac, qui détiennent les équipements de contrôle et sont agréées par l’Etat du Cameroun, passent au peigne fin ces matériaux. Ceux-ci doivent respecter les normes camerounaises et internationales.

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