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Dossier de la Rédaction

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Les femmes ont l’embarras du choix du « Kaba »:

A quelques jours de la fête, certaines n’arrivent pas à se décider sur un modèle, tiraillées par la multitude des propositions.

Le 8 mars arrive à grands pas et pour ce jour-là, toutes les femmes veulent être belles. Aussi coquettes les unes que les autres. Et ça, tailleurs et couturières l’ont bien compris. Depuis des semaines à Yaoundé, ces acteurs de la première heure rivalisent d’adresse pour capter la clientèle. Pour ce, le « kaba » du 8 mars, cet habit d’un jour est revu et corrigé. Exit, la longue tunique uniforme qui balaie le sol. Aux rebuts aussi, le « kaba  cellulaire ». Place à la petite robe chic. Avec ou sans manches, col rond ou col Claudine, longueur genou, c’est elle qui fait chavirer les cœurs des jeunes filles cette année. Du côté du quartier Omnisports, on se marche sur les pieds dans la confection d’une spécialiste de la couture ivoirienne. Ses modèles exposés en vitrine attirent comme un aimant. « Nous proposons seulement de petites robes sexy que nous agrémentons de mousseline, coton, tulle ou de la dentelle moins chère. Avec 8.000 F pour la main d’œuvre et les petits accessoires pour valoriser le tissu, chacune peut trouver son compte chez nous », avoue la propriétaire des lieux. Extrêmement sollicitée, elle ne prend plus les commandes relatives au 8 mars, de peur de ne pouvoir satisfaire tout le monde.

Reste donc le marché de Mokolo, pour la plupart des retardataires. Ici aussi, la tendance est à la valorisation du pagne. Jean’s, paille, organza, bazin, dentelle, cauris, boutons frappés… sont ajoutés pour donner de l’éclat aux modèles. Et si le fond de couture demeure le même comme l’expliquent des couturières, l’essentiel de la coupe et des changements reste concentré sur l’encolure. Avec des cols tressés, le « kaba » a de l’allure dans ce marché. A 8.000 F le « kaba » simple et moins froncés –3 à 4 yards de tissu- et à partir de 15.000 F les autres.

Tous les goûts étant dans la nature, certaines ne regardent pas la dépense quand il s’agit du 8 mars. Ce sont celles-là que cible une styliste modéliste installée au marché central. C’est peu dire qu’elle ne fait pas dans la dentelle. Le « kaba » le moins cher dans sa boutique tutoie les 40 000 F. « J’utilise des matières précieuses pour agrémenter mes modèles : perles, chaînettes, taffetas, satin duchesse, dentelle précieuse et même des tissus de grands couturiers comme Chanel. Par ailleurs, il y a un grand travail de main sur certains modèles. Ceux là vont jusqu’à 80 000 F », confie la dame, sans sourciller. Ici les kabas, en édition limitée,  ne traînent pas. La présentation sur les mannequins, avec fichus, sac à main, chapeau et escarpins assortis, a tout pour convaincre.

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