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Humour: Valery Ndongo, un immigré à Paname

L’humoriste camerounais a présenté samedi dernier à Yaoundé son nouveau spectacle « Voir Paris et mourir ».

Valery Ndongo est-il allé trop loin ? Le moins que l’on puisse dire c’est que son nouveau spectacle « Voir Paris et mourir », présenté à l’Institut français du Cameroun à Yaoundé (IFC) samedi dernier, est un tantinet provocateur. Mais pour qui ? Car au final, un peu tout le monde se fait taper sur les doigts, gentiment et avec beaucoup d’humour quand même. Sur fond d’une odyssée épique, l’humoriste raconte les aventures d’un jeune Camerounais débarqué dans la capitale française, traînant avec lui un bagage d’appréhensions, d’illusions et de divagations sur la France. L’eldorado dans toute sa splendeur. A travers le regard de ce néo-membre de la diaspora, l’on découvre une France cosmopolite, aussi bien à Paris que dans la creuse, dans le métro comme dans la rue.

Valery Ndongo, porté par l’énergie fanfaronne qu’on lui connaît, s’est donné à cœur joie sur scène. Entre deux pas de danse chaloupé, l’artiste prend une pause pour divulguer les déboires de ces Africains infatigables, toujours à la recherche du saint graal : la carte de séjour. Et tous les moyens sont efficaces pour y arriver, surtout la drague. D’ailleurs Valery Ndongo, ou plutôt ce personnage (un oncle avec quelques verres dans le nez, arrivé à Paris il y a 35 ans) semble savoir ce qui fait courir les Parisiennes. Les comptes sont vite faits : pour l’immigré la nationalité et les papiers, pour sa Parisienne l’amour, et chacun trouve son bonheur. « Voir Paris et mourir » est une fresque raciale, où Valery Ndongo peint différents aspects, caractères, cultures… parfois crûment, dans un bouillon où se frottent mondialisation, préjugés raciaux, calomnie.

Les spectateurs de l’IFC, samedi dernier, sont sortis assez mitigés. Le rire, oui et même les fous rires bien sûr étaient au rendez-vous, tant Valery Ndongo a incarné ses personnages avec franchise et drôlerie, toujours empreint de ce brin de folie perceptible, en particulier quand il reproduit des mimiques de femme. En revanche, ce qu’on a beaucoup moins aimé, c’est la récurrence quelque peu horripilante de ce thème sur les races, entre autres, les Blancs, les Noirs, les Antillais, les Chinois, les Juifs et les Arabes… « Voir Paris et mourir » créé au Tarmac à Paris – forcément – était joué en grande première africaine. Nul doute que ce spectacle fera parler de lui.

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