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Dossier de la Rédaction

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Pas d’amalgame !

Le préambule de la Constitution du Cameroun affirme la volonté du pays « d’entretenir avec les autres Nations du monde des relations pacifiques et fraternelles. » Gardien de la loi fondamentale, le président de la République, Paul Biya, a eu à maintes reprises à souligner son attachement à la paix, convaincu que celle-ci est inséparable de la stabilité intérieure et du développement. Ces deux positions sont à la base de la politique de bon voisinage que Yaoundé entretient autant avec ses cinq voisins de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qu’avec le Nigéria, pays membre de la Communauté économique  des Etats  de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec qui il partage une longue frontière terrestre et maritime.

Tout en entretenant d’excellentes relations aves ses voisins, le Cameroun adhère totalement à certains principes admis par l’Union africaine, notamment le respect de l’intégrité et de la souveraineté nationales des Etats, et la non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats. Par ailleurs, de même qu’il se caractérise par un attachement quasi viscéral à la défense de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale, le Cameroun respecte celles des autres. Il n’est donc pas étonnant que le ministre de la Communication ait effectué une sortie musclée mardi soir pour dénoncer les allégations irresponsables et dénuées de tout fondement de certains médias de pays voisins qui prétendent  que « Notre pays ferait preuve de complaisance ou de laxisme à l’égard de groupes terroristes ou de groupes rebelles cherchant à déstabiliser ces pays. »

Issa Tchiroma Bakary ne s’est pas contenté de dénoncer une campagne médiatique hostile au Cameroun, il a réaffirmé haut et fort, afin que nul n’en ignore, que « le Cameroun n’a jamais accepté et n’acceptera jamais que son territoire serve de base arrière à des entreprises de déstabilisation dirigées contre d’autres Etats. » En d’autres termes, le Cameroun dit non à la notion de droit de poursuite sur son territoire. Une notion qu’il ne serait du reste pas abusif de qualifier d’agression par une entité étrangère. Respectueux des frontières conformément aux principes fondamentaux de l’organisation panafricaine, Yaoundé entend avoir l’exclusivité de la maîtrise du contrôle de son espace territorial, ce qu’il considère comme un devoir sacré.

Le refus par Yaoundé du droit de poursuite sur son territoire et de  violation de l’intégrité et de la souveraineté nationales des Etats ne signifie pas pour autant que le Cameroun soit partisan de la libre circulation des criminels. Ce que les autorités camerounaises prônent, c’est le renforcement de la coopération entre forces de défense et de sécurité de pays voisins (échange de renseignements, mutualisation de moyens…) en vue de lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Dans le strict respect de la souveraineté de chaque Etat.

C’est le lieu de rappeler qu’en tant qu’apôtre de la paix, mondialement reconnu comme tel, notamment dans le cadre de la gestion de l’affaire Bakassi, le président Paul Biya n’a jamais ménagé ses efforts pour contribuer à la résolution des conflits dans la région. Comme l’atteste l’implication de l’armée camerounaise dans l’opération en cours de restauration de la paix en République centrafricaine. L’engagement du président de la République, de concert avec ses homologues, dans la lutte contre l’insécurité frontalière et le terrorisme, est une réalité. Dans son message du  3 janvier 2002  au corps diplomatique accrédité  à Yaoundé, quelques mois seulement après les attentats du  11 septembre 2001  à New York, Paul Biya relevait déjà : « Le terrorisme est intolérable ; il doit être combattu. » A méditer.

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