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Dossier de la Rédaction

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Le retour des pluies n'annonce pas le début des semences

Malgré l’arrivée précoce des précipitations, les agriculteurs doivent encore observer jusqu’au 20 mars, selon les experts.

Depuis quelques semaines dans nos villes et campagnes, les pluies sont de retour. Cette situation met les agriculteurs dans l’embarras en ce qui concerne les semis. Certains ont déjà commencé à planter tandis que les plus prudents s’attèlent à préparer les espaces à cultiver. « Mes récoltes n’ont pas été très bonnes l’an dernier à cause de ces pluies qui sont arrivées plutôt que prévu. Ce qui fait que par la suite, le soleil a tout décimé et j’étais obligée de recommencer », déclare une cultivatrice. Selon des informations recueillies auprès d’un ingénieur agronome, les producteurs doivent encore observer la fréquence et l’intensité des précipitations jusqu’au 20 mars.  «  Ce sont les changements climatiques qui sont à l’origine de cette situation. C’est pourquoi, ils doivent d’abord observer leur tendance  parce que rien ne nous rassure qu’il n’y aura pas de rupture brusque de ces pluies. Vous constatez même au niveau de Yaoundé, qu’il ne pleut pas dans tous les quartiers et quand bien même les pluies tombent, elles n’ont pas la même intensité partout », explique-t-il. Donc, il serait prématuré pour les agriculteurs de semer. « Il faudrait attendre que les pluies s’installent de manière effective », ajoute l’expert.

Au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), les responsables reconnaissent unanimement que la campagne agricole commence à partir du 15 mars. En attendant le début des semis, les experts conseillent aux cultivateurs de défricher, de nettoyer et de labourer pour qu’une fois que les pluies commencent à tomber véritablement, qu’ils mettent en terre leurs différentes semences.

A propos du matériel végétal amélioré, le Minader invite les uns et les autres à se rapprocher de tous ses services déconcentrés dans les régions, les départements et les arrondissements pour se renseigner sur les sites d’approvisionnement agréés. « Notre département ministériel est en train d’assainir le secteur dans la mesure où on retrouve à cette période notamment, des semences de mauvaise qualité et des engrais frelatés. Une campagne réussie dépend de la variété des semences utilisée. Les variétés améliorées de toutes les spéculations notamment les filières prioritaires (maïs, arachides, manioc, etc.) sont disponibles », rassure-t-on au Minader. Ces services déconcentrés sont chargés d’entretenir les producteurs sur les différentes techniques culturales des spéculations propres à chaque type de sol. « Il est important pour eux de s’informer des techniques de fertilisation, du type d’engrais, des différentes doses à appliquer, de la période d’épandage en fonction de la spéculation utilisée », conclut notre interlocuteur.

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