Un comité mis en place au sein du projet pour veiller à l’orthodoxie de la gestion financière.

Pour éviter que la corruption fasse son nid dans la réalisation du projet hydrosélectrique de Memve’ele, les membres du Comité de lutte contre la corruption (Clcc) ont été installés jeudi dans leurs fonctions.  Créé en 2012, le Clcc a pour mission de veiller à la mise en œuvre des mesures prescrites de lutte contre ce fléau, de proposer des mesures pour le combattre, de recevoir et de traiter les plaintes ou doléances en la matière émanant du personnel, des usagers et autres partenaires.

A cette cérémonie présidée par Samuel Foto Menbohan, inspecteur des services n°1 au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee), le directeur du projet Dieudonné Bisso a rappelé aux membres du Clcc que le projet a fait sienne les activités de prévention contre la corruption. Des actions qui doivent se faire ressentir au niveau du payement des factures, des entreprises soumissionnaires dans les marchés, etc. « Abstenez-vous des cadeaux gratuits, éviter les relations compromettantes, éviter d’être coupables en dénonçant », a prescrit la Commission nationale anti corruption (Conac), représenté par Jean Mbog Baya et Armand Véronique Nga. Les enjeux de cette lutte résident dans la résorption du déficit énergétique à l’horizon 2025.

Jean Jacques Alain Mfou, président du Clcc, a invité ses collègues à s’impliquer résolument dans la prise en compte des valeurs éthiques à promouvoir dans la bonne exécution du projet hydro-électrique de Memve’ele. « Un code éthique est en préparation à cet effet », a-t-il conclu.