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Dossier de la Rédaction

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Les semences sont disponibles

Au Minader, on peut s’en procurer dans les services déconcentrés. A l’Irad, les ventes sont annoncées dès vendredi.

Marie Kenanga et Marguerite Mballa font partie des 28 femmes  qui s’attèlent au calibrage et au triage du maïs, tandis que quatre hommes se consacrent à leur conditionnement pour éviter les charançons avant de procéder à leur emballage. Au magasin de stockage de l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), des sacs de semences améliorées de maïs conditionnées de cinq à 50 kg sont disponibles et n’attendent plus que le lancement des ventes. « Les ventes commencent vendredi. 40 tonnes de semences de base sont destinées aux multiplicateurs et 10 tonnes de semences certifiées sont réservées aux petits paysans. On essaye d’être prudents parce que certains revendeurs viennent s’approvisionner plus qu’il n’en faut afin de revendre le kilogramme à 10 000 F dans les pays voisins. Nous voulons éviter les pénuries », explique Noé Woin, Dg de l’Irad. Il ajoute que pour la campagne 2014, l’accent sera davantage  mis sur la distribution gratuite, pas seulement sur les ventes. « Les campagnes promotionnelles des semences à l’endroit des multiplicateurs des semences de base auront lieu à Ebolowa du 17 au 28 mars, à Nanga-Eboko pendant la première semaine d’avril, à Banyo en mi-avril et à Tcholliré en juin ». Pour éviter les pénuries, Noé Woin rassure : « Nous avons envoyé des camions à Garoua et Maroua pour ramener 50 tonnes dans l’optique de renforcer le stock de la partie sud en semences certifiées ». Comme conseil, le Dg de l’Irad demande aux producteurs de se rapprocher de ses services, notamment dans les antennes, les centres et les stations éparpillés sur toute l’étendue du territoire afin d’éviter le piège des semences tout venant qui impactent négativement les rendements.

Trois variétés de maïs sont proposées. Il s’agit des composites de couleur jaune et blanche qui coûtent 600 F le kg avec un rendement de sept à neuf tonnes à l’hectare, les hybrides dont le kg est vendu à 1500 F avec un rendement de 2,5 à trois tonnes à l’hectare. Pour les grands producteurs, les quantités de 25 kg (15 000 F) et 50 kg (30 000 F) sont prévues.

A la direction du développement agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), les responsables encouragent les producteurs à se rendre auprès des  services déconcentrés de la structure pour s’approvisionner gratuitement. Notamment, les multiplicateurs préalablement recensés avec l’avantage d’être encadrés sur les techniques culturales.

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