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Dossier de la Rédaction

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Dédicace: la femme de long en large

Jacqueline Ayina a présenté jeudi à Yaoundé son ouvrage intitulé « Tourments de femmes », publié aux Editions Sopecam.

Des femmes partout. De l’auteure aux héroïnes, en incluant la préfacière. Jacqueline Ayina, 30 ans, auteur de « Tourments de femmes », publié aux Editions Sopecam, a rajouté une couche à ce penchant fortement avoué pour la cause féminine, en calant sa dédicace à la veille de la journée dédiée à ces dames. Jeudi à Yaoundé, la jeune auteure a présenté son livre, fruit de ses « heures perdues » consacrées à l’écriture, comme le précise le résumé en quatrième de couverture. Pas si perdues que ça si l’on scrute le produit fini. Car l’auteur, en cinq nouvelles, creuse les affres de la douleur au féminin, provoquée par différents facteurs. Les femmes que l’auteur aligne en cinq chapitres affichent pourtant une similitude frappante.

Une violence soulignée comme un trait d’union entre ses cinq femmes, par Virginie Stella Engama, écrivaine, juriste et enseignante de droit, chargée d’extirper les points saillants de l’œuvre dans une note de lecture. Virginie Stella Engama attire l’attention sur « l’alchimie esthétique » entre le titre du livre et sa représentation figurative –une larme glissant sur une peau de femme. La femme est alors présentée comme la main invisible, le terrain d’expérimentation de vices et de violences. Pour livrer ces âmes féminines, l’auteure a choisi la fiction. En 160 pages, elle cible le proxénétisme et la prostitution infantiles, les pratiques exotériques ou encore l’hypocrisie des personnages religieux. La femme au cœur du tumulte dans ce recueil de nouvelles, un peu trop peut-être. « Un féminisme, que personnellement je n’aime pas, traverse le roman de part en part », signale Virginie Stella Engama.

Jacqueline Ayina, l’auteure, a rebondi pour signifier que malgré les atrocités, elle insiste sur une note d’espoir. « Ne baissez pas les bras », dit-elle. Un avis supporté par Gustave Léopold Ngane, conseiller technique n°1, représentant du directeur général de la Sopecam, par son appréciation du travail de l’auteur : « Elle expose avec tact et perspicacité, les problèmes de la femme.» La cérémonie de dédicace s’est achevée par une série de questions-réponses avec le public, à qui il tarde de découvrir les cinq histoires du livre, au prix de 3.800 F.

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