Une conférence internationale a été organisée jeudi en Italie pour venir en aide au pays.

Définir et mobiliser des moyens à mettre en œuvre pour aider la Libye à sortir du chaos. Tel est l’objectif global de la conférence internationale qui se déroulait jeudi à Rome en Italie. Y prenaient part : les chefs de diplomatie russe, américain, français et italien. Mais aussi des membres influents du Conseil de sécurité, des pays voisins de la Libye, et la Grèce qui préside pour six mois l’Union européenne, et des pays favorables à la Révolution du 17 février, à l’instar du Qatar. Des participants, et ont tous à cœur de combattre l’instabilité dans ce pays. Et partant, de stabiliser la sous-région sahélienne, sous la menace de groupes terroristes et de mouvements djihadistes pour lesquels la Libye semble devenue le sanctuaire.

Une telle initiative a longtemps été souhaitée par des analystes et observateurs africains, qui reprochaient notamment à la France, aux Etats-Unis ainsi qu’à l’Otan, de n’avoir pas assuré le « service après-vente » de l’intervention en Libye en 2011. Cette conférence de niveau ministériel intervient après une première rencontre du genre sur la Libye, tenue à Paris, en février 2013.  Laquelle avait adopté deux plans, l’un portant sur le développement de la sécurité nationale et l’autre concernant la justice et l’État de droit. Non seulement les impératifs demeurent les mêmes un an plus tard, mais la situation est même devenue plus délicate avec un accroissement de la violence dans ce pays. Aucune région n’étant épargnée, ni aucune personnalité politique. Une insécurité à cause de laquelle seuls 40 membres sur 60 ont été élus au terme de l’élection récente de l’Assemblée constituante.