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Dossier de la Rédaction

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Des diplômés d’état-major de l'Eiforce sur le terrain

La 2è promotion a reçu ses parchemins au cours d’une cérémonie présidée mercredi au palais des Congrès par le DGSN.

C’est un nouveau pas dans la montée en puissance de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) qui a été franchi mercredi à Yaoundé avec la remise des parchemins aux lauréats de la deuxième promotion des diplômés d’état-major dans les domaines de la sécurité intérieure et du soutien à la paix de cette institution. S’ils étaient 16 au départ venus de sept pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest, 15 ont finalement pu recevoir leurs parchemins hier. On aura déploré au passage, le décès du candidat venu de la Rca. Après la formation de cinq mois subie, marquée par des enseignements et des descentes sur le terrain, notamment dans le Nord et l’Extrême-Nord et au Centre de maintien de la paix Kofi Annan d’Accra au Ghana, ils peuvent désormais occuper des fonctions de conception au sein de tout état-major en temps normal ou en période de crise, en particulier au sein des états-majors de la composante « police » dans le cadre des opérations de soutien à la paix.

En présidant la cérémonie de remise des parchemins mercredi, au nom du président du conseil d’administration de l’Eiforces, le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguélé, a rappelé le contexte dans lequel ces officiers viennent terminer leur formation. Un contexte marqué par de nombreuses menaces qui pèsent sur les Etats. Au rang de celles-ci, le terrorisme, la cyber criminalité, la criminalité transfrontalière … Autant de défis qui, selon lui, interpellent ces officiers qui sont plus que jamais aptes à y faire face. Autre signe de la montée en puissance de l’Eiforces, le Dgsn a annoncé la tenue, du 24 mars au 25 avril 2014, au camp de cette institution à Awae, de l’exercice militaire baptisé « Eupst Awae 2014» qui sera un exercice de planification, de conduite des missions de gestion de crise par la composante police des opérations de soutien à la paix. Un peu plus de 500 hommes venant de nombreux pays y seront engagés.



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