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Dossier de la Rédaction

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Les nouveaux patrons du chantier naval

Le directeur général, polytechnicien et son adjoint, administrateur civil principal, déjà à pied d’œuvre pour remettre l’entreprise sur pied. Bernard Bayiha. C’est désormais ce nom qu’il faudra associer à la direction générale du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC). Les habitués de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) le connaissait, puisque jusqu’à mercredi dernier, il y occupait encore les fonctions de Conseiller n°1, après avoir été entre autres, directeur de la production dans la même entreprise. L’ingénieur polytechnicien, diplômé de la promotion 1982 de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, prend les rênes d’une entreprise dans la tourmente depuis quelques années, après le passage de deux dirigeants sud-coréens. Parmi les difficultés du CNIC, celles liées aux finances. L’entreprise annonce aujourd’hui un chiffre d’affaires de 12 milliards de F, contre 40 milliards de F il y a une dizaine d’années. Une situation qui a entraîné des grèves à répétition des employés, qui réclamaient le payement de leurs arriérés de salaires.

« Il sera donc question de ramener la sérénité au sein de cette entreprise », lance Roland Maxime Aka’a Ndi. Lui, c’est le directeur général adjoint, rencontré alors qu’il se trouvait encore dans son bureau d’inspecteur N°1 chargé de l’évaluation des performances des services au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, à essayer de ranger quelques affaires entre deux appels, avant de prendre la route de Douala où il était attendu hier pour prendre le service, après une séance de travail avec le président du conseil d’administration et le ministre des Transports. L’administrateur civil principal de 55 ans, même s’il ne connaît pas très bien la maison, a déjà une idée de ce qui l’attend au CNIC. « D’après ce qu’on m’a dit, le Chantier naval connaît des difficultés financières qu’il faudra résoudre au plus vite pour faire revenir la sérénité dans cette entreprise d’une grande importance pour le Cameroun », lance-t-il. De source bien informée, les nouveaux dirigeants ont commencé par régler les problèmes de signature dans les banques, pour permettre à l’entreprise, bloquée depuis le départ du Sud-Coréen Seoung Rok Yang, de reprendre le travail. Et le natif de Djoum dans la région du Sud n’a pas manqué de remercier le chef de l’Etat et toute la chaîne hiérarchique qui a œuvré pour cette nomination, et surtout, confie sa mission qu’il sait délicate à Dieu.

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