Dans le lot saisi et brûlé vendredi dernier, des produits tels que le Coartem en plaquette et le Tramadol interdits par le Minsanté. Un important stock de médicaments vient d’être détruit à Kribi, vendredi dernier. La décharge des déchets ménagers du chef-lieu du département de l’Océan a servi de cadre à cette cérémonie qui a également vu la destruction des produits médicaux issus de la contrebande et de la contrefaçon. Le lot de médicaments détruits a été  évalué à plus de trois millions de F. Le fait est de l’Association pour l’aide sociale et la lutte contre l’injustice (AASLI), agréée par le ministère de la Santé publique (Minsanté). La cérémonie de destruction a connu la participation et l’encouragement de l’autorité préfectorale représentée par Léonard Nyam, 2^e adjoint préfectoral. Il s’est agi, entre autres, des produits comme le Coartem en plaquette (le Minsanté avait mis les populations en garde contre les contrefaçons de ce médicament en circulation en novembre 2013) le Tramadol qui un excitant sexuel pour adulte et des somnifères, strictement servis que sur prescription médicale, qui ont volé en fumée au nom de la lutte contre la corruption et le trafic des stupéfiants en milieu jeune.